Take-Two Interactive annule son contrat avec Star Theory Games et débauche ses employé.es.

La nouvelle a fait grand bruit après plusieurs mois de silence radio, Star Theory Games a mis la clé sous la porte après que Take-Two Interactive ait retiré Kerbal Space Program 2 des mains du studio. Le jeu vidéo étant un monde de requins, l’éditeur en a aussi profité pour débaucher une bonne partie de ses employé.es.

Fin avril Jason Schreier annonçait qu’il quittait Kotaku pour arriver chez Bloomberg News, où il continuerait de travailler sur le monde « étrange et sauvage » du jeu vidéo. Hier, on pouvait constater qu’il ne chaume visiblement pas en mettant en lumière la pirouette moralement douteuse de Take-Two Interactive à l’encontre de Star Theory Games. Dans son article, Schreier nous apprend que Star Theory a fermé le 4 mars suite à la rupture du contrat de Kerbal Space Program 2 par son éditeur et aux complications imputables à la pandémie.

Long story short (comme disent les aficionados de Downton Abbey), Bob Berry et Jonathan Mavor, les fondateurs de Star Theory, étaient en discussions pour vendre leur entreprise à Take-Two mais n’étaient pas satisfaits des conditions. Take-Two Interactive (qui possède déjà Rockstar Games, 2K Games, Private Division et Social Point) décide donc de retirer Kerbal Space Program 2 des mains de Star Theory pour le donner à Intercept Games, un studio de développement ouvert pour l’occasion. Et, comme il faut bien remplir la boutique, Take-Two a proposé des contrats très avantageux à toute l’équipe de Star Theory depuis fin 2019 pour qu’elle vienne travailler chez Intercept. Le contrat avec Take-Two étant la seule source de revenus de Star Theory en début d’année, le studio indépendant était en grande difficulté, la plupart de ses employé.es ont donc saisi l’occasion et ont accepté la proposition de Take-Two.

On savait déjà que Kerbal Space Program 2 passait de main en main mais c’est une triste nouvelle, et je ne dis pas ça parce que je me suis récemment pris de passion pour KSP premier du nom, qui, lui, a droit à de plus en plus de contenu .