Shenmue 3 est sorti et aspire la productivité de toute la rédaction dans un trou noir de non-fun, je me suis fait refiler un dossier sur les jeux chrétiens et c’est complètement de ma faute, notre président trouve qu’on est trop négatifs et bon, il peut aller se faire voir, mais voici néanmoins les bonnes nouvelles de la semaine.
Le Remote Play Together de Steam sort de beta
L’ami Noodles vous en parlait déjà à son annonce, la fonctionnalité Remote Play Together – disponible en beta ouverte depuis maintenant un mois et donc définitivement sortie le 20 novembre – permet de jouer en ligne jusqu’à quatre personnes à des jeux originellement prévus comme des titres en coop locale. L’hôte de la partie stream donc son jeu, auquel les autres joueurs et joueuses viennent se connecter, sans avoir besoin ni de posséder, ni d’avoir installé le jeu en question. Des titres comme Overcooked (oui encore lui <3), Towerfall Ascension, Crypt of the NecroDancer ou Rayman Origins/Legends, jusqu’ici réservés aux personnes pouvant se réunir sur un même canapé, sont désormais ainsi jouables en ligne. Joie et félicité dans le cœur des Hommes.
Bon ça c’est la théorie, ce qui m’a largement donné envie de tester avec des copains sur ma pause déjeuner et ça ne valait pas tellement le coup de manger sur le pouce, c’est moi qui vous le dis. J’ai d’abord voulu héberger une session en lançant Towerfall Ascension et en invitant ainsi deux amis pour joyeusement se larder de flèches, mais ma connexion souffreteuse et son upload de 2.25 Mbits/s en ont décidé autrement. Soit, un autre ami décide donc de lancer une partie de Crypt of the NecroDancer, partie qui fonctionne avec toute autre personne n’étant pas moi, puisque mon arrivée provoque coupures et conflits de contrôle de personnage. Amusez-vous donc sans moi, je vais continuer d’attendre l’arrivée de la fibre dans mon immeuble.
Màjez-moi, màjez-moi, màjez-moi
Valve continue de faire des trucs à l’encontre de toute logique et prévisibilité, et met à jour le vénérable Portal 2 – sorti il y a de ça 8 ans tout de même, ça nous rajeunit pas. Ce patch ajoute quelques fonctionnalités de confort au niveau caméra et interface, mais apporte surtout la possibilité de jouer en coop locale. Note qu’en bricolant c’était déjà faisable, mon frangin et moi ne les avions pas attendu pour incarner les deux robots de la campagne coop sur un seul PC, mais cette nouvelle fonctionnalité rendra les choses plus faciles. Pour en revenir à mon paragraphe précédent, ce mode coop locale permettra ainsi d’y jouer via le Remote Play Together, le seul intérêt étant de pouvoir inviter une personne ne possédant pas le jeu, mais hé, depuis le temps, tout le monde a Portal 2.
Autre bonne nouvelle côté mises à jour : HypnoSpace Outlaw, le (très chouette) jeu d’enquête dans l’internet rétro-futuriste de 1999 de Jay Tholen se voit enrichi d’un système de mods permettant d’ajouter de nouvelles pages dans le web alternatif, déjà fort riche. Accessible directement dans le jeu – via un bouton Mods flambant neuf – cette fonctionnalité est également disponible sur le site dédié et n’attend désormais plus que la créativité des joueurs et joueuses pour se remplir de nouvelles pages web kitsches et absurdes.
Enfin, Klei Entertainment, bien qu’affairé au suivi de Griftland en early access, prend le temps d’ajouter gratuitement du contenu à son précédent titre, Oxygen Not Included, via le Meep’s Mandatory Recreation Pack. Ce dernier ajoute un lot de structures destinées à la détente des habitants de la station spatiale, ainsi qu’un nouveau mécanisme, l’Overjoyed Response, offrant des bonus en cas de moral particulièrement haut de la colonie. Le patch règle également un grand nombre de bugs et soucis de performances.
Children of Morta ramène sa famille et des potes sur Switch
Zali s’était plutôt emmerdé en y jouant, il faut bien l’admettre, mais Dead Mage n’en a pas tenu compte du tout et sort donc Children of Morta sur Switch – en dématérialisé et version physique. Le titre ayant tout de même des qualités certaines, il se pourrait que l’arrivée du roguelite sur la console de Nintendo soit même salvatrice, son principal défaut pouvant potentiellement être amoindri par les courtes parties qu’autorise plus facilement la Switch. Mon expérience sur la version PC d’Octopath Traveler cet été me fait en tout cas pencher dans ce sens.
Ce n’est en tout cas pas le seul, puisque depuis quelque temps déjà, la question « Ça sort quand ? » est systématiquement suivie de « Ce sera sur Switch ?? » et que la réponse est de plus en plus : oui. Le catalogue de la Switch s’enrichira donc le 28 novembre de Trover Saves the Universe – le jeu de Justin « Rick & Morty » Roland – ainsi que d’Alien Isolation le 5 décembre, parce que hé bien, pourquoi pas. Possédant d’autres consoles plus puissantes, ces deux dernières annonces ne me branchent qu’assez peu, mais les personnes ne possédant qu’une Switch voient leur nombre de jeux disponibles s’agrandir de semaine en semaine, et ce – généralement – pour un prix (et des performances) réduit.
TOHU s’est laissé approcher quelques minutes
Et c’était bien joli. TOHU, c’est le point & click à venir du studio polonais Fireart Games, prévu pour juin 2020. Lors d’une Vertical Slice Demo de 11 minutes (oui, c’est TRÈS court), j’ai au moins pu avoir un aperçu de quelques aspects du jeu, à savoir des puzzles basés sur l’alternance de deux personnages – une petite fille et un gros robot – chacun possédant ses propres capacités ; une direction artistique vraiment jolie ; un scénario qui s’annonce bien prétexte ; et un sound design parfaitement exaspérant que je souhaite de tous mes tympans entendre changé à la sortie du jeu. Car conseiller au joueur de se lancer dans TOHU avec un casque audio pour profiter de la musique et de l’ambiance c’est sympa, surtout que celles-ci étaient réussies durant cette dizaine de minutes, mais alors si c’est pour rajouter les piaillements de la gamine par-dessus toutes les quatre secondes, c’est un peu dommage.
Bon, ce son qui tape sur le système est pour le moment la seule ombre au tableau, et si TOHU ne s’annonce ni très compliqué ni profond sur ses premiers tableaux, il a au moins le potentiel pour être un point & click joli et plaisant et c’est une raison suffisante pour l’attendre de pied ferme. Que je récupère ou non une clé pour la version finale à sa sortie, nul doute que j’y retournerai le moment venu, et qui sait, pour vous en parler.
La démo de TOHU a été testée sur PC via une clé fournie par l’éditeur.
Bonus
Oui, je suis un gros client, non, il n’y aura pas d’unboxing, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je viens de récupérer en mains propres mon édition collector de Celeste et je suis aux anges.
Shift
Camélidé croisé touche de clavier et militant pro-MS Paint. J'aime les jeux indés à gros pixels, les platformers sadiques et les énigmes.
follow me :
Articles similaires
L'Agenda du Pixel du 18 au 24 novembre
nov. 17, 2024
Les bonnes nouvelles de la semaine : GOG, Unreal et The Rise of the Golden Idol
nov. 16, 2024
L'Agenda du Pixel du 11 au 17 novembre
nov. 10, 2024