Risque de licenciements massifs chez Team17

Vous savez ce qui ne manque pas en ce moment, contrairement aux bonnes nouvelles ? Les mauvaises nouvelles et plus particulièrement les annonces de licenciements.

Après l’annulation de Hyenas par Sega, le développeur Creative Assembly annonce un processus de consultation préalable à des licenciements, puis Epic qui confirme le licenciement d’environ 830 employé·e·s, justifié par le CEO par le fait que les dépenses du studio sont largement supérieures aux recettes, c’est maintenant au tour de Team17 d’annoncer une restructuration. Malgré ou à cause de la production pharaonique de jeux vidéo cette année, il ne fait pas bon travailler dans le secteur.

Ça fait un moment que Team17, studio britannique à l’origine de la série Worms et éditeur de jeux comme Automachef, DREDGE et Honey, I Joined a Cult, ne se porte pas très bien. En avril, Zali nous en parlait déjà à la suite de l’annonce du départ de Debbie Bestwick, la patronne du studio. Cette annonce de départ avait suivi de mauvais résultats financiers, une fronde contre la création de NFT et la publication d’une enquête par Eurogamer pointant les mauvaises conditions de travail et les bas salaires chez Team17. Suite à cette enquête, le CEO Michael Pattison avait promis des améliorations et changements, dont une révision immédiate des salaires pour l’équipe QA.

Lundi matin, Eurogamer rapportait donc que l’entreprise avait annoncé avoir lancé un processus de restructuration qui devrait se terminer en novembre. Cette restructuration toucherait en priorité le service QA interne, celui-là même qui s’était vu promettre une révision des salaires. Il est question en tout de la suppression d’une cinquantaine de postes dans l’équipe QA, mais aussi dans l’équipe « usability » et dans les départements programmation et marketing. Autre départ confirmé, celui du CEO Michael Pattison, qui avait rejoint Team17 en 2021 après avoir travaillé chez PlayStation. Il faudra attendre la fin du processus de consultation pour connaître les chiffres exacts des licenciements, mais l’état actuel des choses n’augure rien de bon.