C’est le premier lundi de cette nouvelle année, qu’on espère moins miteuse que la précédente, qui se dessine. Et pour ne pas céder à la morosité du début de semaine et de la reprise, l’indé matin met en lumière un jeu indépendant, tout juste ou bientôt sorti, qui nous a tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. Pour lancer la fournée 2021 des articles estampillés The Pixel Post, parlons à nouveau gros sous et chute du capitalisme avec Luck be a Landlord, un drôle de roguelite qui se lance en early access.
Payer son loyer, c’est le fun, surtout pour celles et ceux dont ça bouffe la plupart des revenus mensuels. Si l’argent venait d’une machine à sous dont on pourrait soi-même triturer les lots, ce serait quand même plus simple. C’est exactement ce que propose Dan Dilorio via son studio TrampolineTales, avec Luck be a Landlord – traduit sur Steam sous le titre La Chance du locataire, choix malheureux mais cocasse ou juste parfaitement trouvé, on ne le saura sans doute jamais.
Il est 7h30, les yeux ensommeillés vous consultez distraitement vos mails devant votre tasse de thé brûlant. Le mail suivant a été envoyé il y a 30 minutes : « Bonjour, Votre loyer est dû aujourd’hui, merci de payer. Merci, -votre propriétaire ». Le bien nommé Marcel Leproprio est du genre lève-tôt. En pyjama, vous vous dirigez vers une flamboyante et complexe machine à sous, tel l’escroc que vous êtes, prêt.e à tout pour profiter du système et arnaquer le beau pays qui est le vôtre. Il va tout de même falloir compter sur la chance, car plus les jours passent, plus le loyer augmente.
Heureusement, les signes qu’on va accumuler au fil des niveaux vont permettre de créer des associations permettant la multiplication des gains. Exemple : une guêpe rapporte seulement 1 sou (oui, on est chez Picsou) mais les fleurs attenantes voient leur solde multiplié par deux ; dans un premier temps, un charbon ne rapporte rien mais se change en diamant au bout de 20 tours ; vous ne pouvez pas encore payer le loyer ? Détruisez un café et profitez d’un tour supplémentaire. L’early access de Luck be a Landlord permettra d’ajouter « au moins » 100 signes à la centaine présente lors de sa sortie, laquelle devrait être définitive dans le courant de l’année. Si le concept est assez poussé et enrichi, il y a toutes les chances que le résultat final soit aussi amusant et piquant qu’espéré.
Luck be a Landlord (ou La Chance du locataire, comme vous préférez) sortira en early access le 8 janvier sur Steam.
Bonus. Et comme c’est dur de faire un choix excluant, on vous signale également les sorties de What We Pretend to Be, un court jeu (une trentaine de minutes) sorti le 29 décembre où il faudra cultiver son champ pour participer à l’effort de guerre, et de Two Die, RPG tactique mâtiné de roguelite, où les actions se décident à jets de dés. Il sortira le 6 janvier.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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