C’est un nouveau lundi miteux qui se dessine, et pour ne pas céder à la morosité du début de semaine, l’indé matin met en lumière un jeu indépendant, tout juste ou bientôt sorti, qui nous a tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. Aujourd’hui, on se demande si avoir la main verte est utile dans l’espace avec The Fermi Paradox.
Ce qu’il y a de pratique, avec les concepts ayant trait à l’espace, c’est qu’il y a l’air d’en avoir un paquet pouvant servir de base à un jeu vidéo. Tout comme les théories se multiplient parfois sans fin autour d’une unique question, les développeurs piochent dans ce terreau fertile avec gourmandise pour enrichir la large catégorie du space game. Le paradoxe de Fermi, largement débattu dans sa nature même de paradoxe, se base sur un ensemble d’interrogations à l’origine duquel cette réflexion : si d’autres civilisations que la nôtre existent, elles auraient déjà dû nous trouver ; alors où sont-elles ?
L’équipe d’Anomaly Games, basée à Berlin et composée de vétérans et vétéranes de l’industrie, s’est lancée le défi de repenser le jeu de tactique spatiale en le doublant d’une trame narrative majeure. Entité abstraite présentée comme une « jardinière galactique », on aura la charge d’accompagner l’évolution d’au maximum dix civilisations en même temps, à travers divers âges technologiques. Les grands événements, attendus au nombre de 400, seront l’occasion de faire un choix entre trois directions à emprunter, chacune menant vers un avenir différent qui verra ces civilisations devenir des pionnières de l’exploration galactique, s’entretuer sur leur planète d’origine ou errer à bord d’un vaisseau générationnel.
Si la promesse fait envie, il faudra auparavant passer par une période d’accès anticipé, prévue pour durer au minimum un an. Entre temps devraient être ajoutées des espèces, pour arriver à un final de 30, des âges technologiques, des planètes et des événements. Ceux-ci prendront en compte des considérations scientifiques mais également sociales, comme leur rapport aux sexualités. Avec autant de variables à faire s’entrecroiser, on s’attend à ce que le système de The Fermi Paradox soit assez malléable et que les décisions prisent aient un impact concret sur le déroulement des parties. La durée de ces dernières devrait varier de 5h à 10h, on compte aussi sur le moins de redites possibles. Tout cela s’annonce aussi ambitieux qu’excitant et accessible, joli également, alors la version finale ne saurait arriver assez tôt.
The Fermi Paradox entrera en accès anticipé le 1er juillet sur Steam.
Bonus. Cette semaine, pas de bonus. Jetez donc un œil à votre backlog, il vous fait les yeux doux – non, revenez ici, les soldes c’est pas raisonnable !
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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