C’est un nouveau lundi miteux qui se dessine, et pour ne pas céder à la morosité du début de semaine, l’indé matin met en lumière un jeu indépendant, tout juste ou bientôt sorti, qui nous a tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. Les ressources spatiales n’attendent que d’être exploitées dans le jeu de gestion cosmique Dyson Sphere Program, en early access le 21 janvier.
On ne fera pas l’affront d’essayer de vous expliquer en détail ce qu’est une sphère de Dyson, bien simplement car c’est tout à fait hors de la portée de notre compréhension. Alors si l’on s’en réfère à la science infuse d’internet, on pourra couper court comme suit : théorisée par le physicien éponyme, c’est une hypothétique structure artificielle gigantesque qui, construite autour d’une étoile, servirait à capter une part importante de l’énergie émise par celle-ci. Un pur objet de fiction, dont le fonctionnement a pourtant été pensé très sérieusement, en même temps que les auteurs·rices de science-fiction s’en emparaient pour construire leurs univers. Les jeux vidéo se sont, évidemment, appropriés le concept à plusieurs reprises et c’est au tour du studio chinois Youthcat Studio, accompagné à l’édition de GameraGame, de proposer sa vision de l’objet astral fantasmé.
Basé à Chongqing et composé de cinq personnes seulement, Youthcat Studio a lancé une campagne de financement en fin d’année dernière, couronnée de succès. Il faut dire que l’ambition de Dyson Sphere Program a de quoi réveiller les instincts ingénieriques. Au sein d’un univers composé de planètes, étoiles et autres trous noirs différents à chaque partie, il faudra bâtir un ensemble fonctionnel de structures afin de créer l’énergie nécessaire à une Humanité qui n’en finit pas de s’étendre. Au contrôle d’un mecha, on pourra évoluer au sol, y créer des chaînes de production, comme dans l’espace, afin de mettre en place le transport interplanétaire de ressources ou à l’épreuve sa fibre d’explorateur·rice.
L’early access devrait durer au moins un an mais le studio assure que le contenu sera au rendez-vous dès son lancement. Les ajouts sont nombreux au programme, comme l’intégration de forces ennemies, la possibilité de personnaliser son mecha, la création de multiples sortes de planètes, de constructions ou d’événements qui rythmeront les runs. Atteindre la centaine d’heures sur une unique partie ne devrait, en tout cas, pas être un problème. Il faudra au moins réussir à construire cette fameuse sphère, non ?
Dyson Sphere Program sortira en early access le 21 janvier sur Steam. Disponible en anglais et en chinois à ses débuts, on croise les doigts pour une localisation française – le second palier de la campagne de financement la prévoyait mais il n’a pas été atteint.
Bonus. Et comme c’est dur de faire un choix excluant, on vous signale également les sorties de Dungeon and Puzzles, un… puzzle qui demande de parcourir les pièces d’un… donjon avec le moins de mouvements possibles, et de Rain City, un point’n click crayonné dans lequel un petit chat part à la recherche de sa sœur au cœur d’une… ville où il pleut tout le temps. Les développeurs peuvent être d’un littéral, parfois.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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