Bienvenue dans l’Expresso. C’est ici que vous retrouverez un petit condensé de l’actualité de la journée, rédigé par un rédacteur différent à chaque fois. Le rédacteur du jour choisit jusqu’à 5 news qui l’ont marqué et vous donne son avis sur chacune d’entre elles. Aujourd’hui : on va parler des récompenses du Emotional Games Awards et de la grève à Eugen Systems qui dure depuis plus de 3 semaines.
Les récompensés des Emotional Games Awards
Quoi qu’est-ce que ce nouveau festival de récompenses ? Eh bien, il s’agit de la seconde édition qui honore les jeux vidéo les plus émouvants, soit par le scénario, soit par la musique, soit par les graphismes, etc, etc…
Ce festival a lieu à Laval, et il dispose de 8 prix :
- Best Emotional Game
- Best Emotional Music
- Best Emotional Game Design
- Best Emotional Artistic Game Achievement
- Best Emotional Multiplayer Game
- Best Emotional VR Game
- Best Emotional Mobile & Handheld
- Best Emotional Indie Game
Tous les jeux édités entre le 13 février 2016 et le 30 juin 2018 pouvaient concourir, en s’inscrivant dans 4 catégories maximum. Et les grands vainqueurs de cette édition sont… :
- Best Emotional Game : Hellblade : Senua’s Sacrifice (Ninja Theory)
- Best Emotional Music : Inside (Martin Stig Andersen-Playdead)
- Best Emotional Game Design : Cultist Simulator (Weather Factory)
- Best Emotional Artistic Game Achievement : Old Man’s Journey (Broken Rules)
- Best Emotional VR Game : Lone Echo
- Best Emotional Mobile & Handheld Game : Bury me, my love (The Pixel Hunt/ Arte / Figs / Playdius)
- Best Emotional Indie Game : _Observer_ (Bloober Team)
- Prix du public : Is it Love ? Mistery Spell – Peter (1492 Studio)
Notez que le Best Emotional Multiplayer Game a disparu, et qu’à la place, on trouve le Prix du public. Bon, voilà. Je pense qu’à terme, on appellera les Emotional Games Awards « les EGA », parce que ça prend moins de place dans les titres, et que c’est plus rapide à dire.
De tout ça, je n’ai joué qu’à Old Man’s Journey, et ouais, j’ai été émue, il faut le reconnaître. C’est trop court, mais il n’en fallait pas plus, au risque de lasser, et l’histoire est… disons que le jeu illustre parfaitement les paroles de Victor Hugo : « Les mots manquent aux émotions ». Ou d’Hélène Segara : « Les émotions, on n’en est jamais blasé ».
En parlant de s’égarer… (Pardon ToT)
Plus de 3 semaines de grève chez Eugen Systems
Ce n’est pas rien, trois semaines de grève. On en parlait, justement, dans le Pique-Sel Ball #3. Le conflit oppose les développeurs à la direction pour des problèmes de salaires, mais aussi de non paiement de la cotisation à la médecine du travail par l’entreprise. Cela empêche juste les salariés de pouvoir consulter un.e médecin du travail, notamment pour des problèmes de burn out.
Ce dernier point, celui de ne pas payer ses cotisations, c’est hors la loi, hein, il faut le préciser. Le reste, je vous laisse lire le communiqué pour vous faire une idée. Mais ne pas payer ses cotisations… Ouille ouille ouille…
Ce n’est pas un jugement politique ou de valeur. C’est juste. La. Loi.
Un bien vilain mot que les entreprises françaises du jeu vidéo semblent avoir du mal à comprendre. Mais pas que.
Car maintenant, un député a décidé de s’en mêler : Monsieur Sébastien Leclerc, du groupe Les Républicains, qui estime qu’il s’agit ni plus ni moins d’une prise d’otage et demande à Madame la Ministre du travail ce qu’elle compte faire pour que cela cesse. Parce que, vous comprenez, cela impacterait gravement une « entreprise française indépendante, ayant fait ses preuves depuis vingt ans dans un secteur hautement concurrentiel ». *raclement de gorge gêné*
Rappelons que tout ceci arrive dans un contexte social tendu (loi travail et autres joyeusetés de destruction des acquis sociaux – qu’on soit pour ou contre, c’est ce que c’est- et des privatisations de services publics). Y compris dans le monde du jeu vidéo, avec les enquêtes de Canard PC, Médiapart et du Monde à propos des conditions étranges de travail chez Quantic Dream.
A ce titre, le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo, le STJV que le député Leclerc préfère considérer comme un parti politique anarchiste, a mis en ligne un questionnaire à remplir jusqu’en avril 2018 sur les conditions de travail dans l’industrie du jeu vidéo. Si vous voulez y répondre, c’est ici. Et si vous avez envie de soutenir les grévistes d’Eugen Systems, il existe un pot commun à cet effet.
Je vous laisse méditer sur ce qu’il y a d’éminemment anarchiste à vouloir faire respecter ses droits, et aux bons soins de Simone.
bob thebob
Mes parents ont trouvé ça drôle de m’appeler Bob, notre nom de famille étant Thebob. Ça vous en bouche un coin ? Moi pas. Pour une raison simple : je n'en ai pas, de coin. Du coup, même si je
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