Bienvenue dans les miettes de l'actualité ! Votre rubrique dominicale où Zali vous informe des news qui vous ont sans doute échappé cette semaine et vous dit où jeter votre argent la semaine prochaine. Sauf la semaine dernière, en fait, parce que j'ai eu un empêchement, et sauf absolument tout le reste de votre vie, puisque ce sont les toutes dernières miettes de l'actualité que je ferai pour The Pixel Post. Pas de drame : j'en ai juste marre après cinq ans à faire ça quasiment toutes les semaines. En conséquence, dès la semaine prochaine, les miettes de l'actualité vidéoludique seront remplacées par une version étendue de l'examen des sorties de jeux vidéo de la semaine suivante. L'Agenda du Pixel sera là pour vous, afin de vous expliquer pourquoi votre backlog va ENCORE gagner en épaisseur. En attendant, plutôt qu'une énième revue de news hebdomadaire, je reviens sur trois "sagas" qui ont animé cette rubrique depuis 2019.
L'Intellivision de l'escroc Tommy Tallarico
Voici une farce qui a accompagné les miettes de l'actu pendant presque toute leur existence : en 2018 le célèbre escroc Tommy Tallarico mettait la main sur la légendaire marque Intellivision, remontant aux origines du jeu vidéo commercial. Peu après, le gugusse annonçait une nouvelle console de salon "familiale", avec des jeux pour "toute la famille", dont un nouvel improbable épisode de Earthworm Jim.
Depuis, la console s'est avérée être une immense arnaque. Le créateur d'Earthworm Jim s'est ouvertement révélé être un nazi (et son jeu être bidon de bout en bout), la machine, jamais rentrée en production, est devenue une simple application sans jeux notables. La boîte n'a plus d'argent depuis 2022. Une campagne de financement participatif supposée sauver le projet à hauteur de 10 millions de dollars en a récolté 54 000. Et finalement, en mai dernier, Atari, le rival historique d'Intellivision, a racheté la marque, laissant la société Amico avec une coquille encore plus vide qu'elle ne l'était déjà. Moralité ? Ne donnez jamais votre argent à Tommy Tallarico, même si sa maman est fière de lui.
Fallout London en fait oui mais en fait non
Je pense que si j'avais continué les miettes de l'actualité encore dix ans, je n'aurais jamais lâché l'idée de vous parler des mods les plus pharaoniques pour les différents épisodes de la saga de RPG Fallout. Et pour la volonté passionnée et passionnelle d'une commu bien décidée à corriger les défauts de jeux généralement tout cassés (oui, même toi, New Vegas et ta pléthore de bugs).
Le plus impressionnant du genre était sans nul doute le magnifique projet Fallout: London, avec ses dizaines d'heures de contenu, ses milliers de nouveaux assets, son doublage maison et j'en passe. Et contrairement à beaucoup de projets du genre, celui-ci est finalisé, et était paré à rejoindre la rampe de lancement. Le plus gros DLC pour un jeu Fallout allait-il être un machin amateur écrasant en contenu et en qualité les productions Bethesda ? Eh bien à ce jour, c'est impossible à dire, une immense update de Fallout 4 ayant rendu le projet inopérant à quelques jours du lancement. Fallout London n'a plus de date de sortie prévue, mais les devs travaillent d'arrache-pied pour rendre compatible leur bébé avec la nouvelle version du jeu.
Square Enix court comme un poulet sans tête mais gagne quand même de l'argent
J'ai grandi avec les jeux Square Enix. Je peux même dire que j'ai connu un certain âge d'or du milieu des années 90 au milieu des années 2000 où Square, c'était un synonyme quasi obligatoire de gros banger. On ne peut pas dire que la société japonaise, devenu un géant aux multiples filiales et aux milliers d'employés, soit restée aussi haut sur son niveau d'excellence.
Je résumerai la situation ainsi : depuis une dizaine d'années au moins, Square fait n'importe quoi. Lancer 40 jeux en 2023. Ouvrir et fermer des studios à gogo. Changer de stratégie tous les deux jours. Se lancer à corps perdu dans la blockchain, les NFT et les IA. Lancer des tombereaux de jeux smartphones parfois claqués au sol. Faire un truc sympa de temps à autre. Et pourtant, Square Enix est toujours là et se porte plutôt bien. La raison ? Quelques trucs assez prestigieux au catalogue comme le projet de remake de Final Fantasy VII mais surtout, surtout, la machine à imprimer de l'argent à l'infini qu'est l'increvable MMORPG nommé Final Fantasy XIV.
Les autres trucs que j'ai appris en faisant les miettes
- J'ai découvert (ou plutôt redécouvert) la scène des dingos qui créent des jeux sur des machines disparues, en particulier grâce aux sites mo5 et Time Extension.
- J'ai appris comment marchait le droit du travail dans plusieurs pays à l'occasion de diverses vagues de licenciements et compris pourquoi le phénomène touchait peu le Japon (où il est très difficile de virer des gens tant qu'on gagne de l'argent).
- J'ai appris qu'il y avait un vrai public pour la série Atelier (et pas juste moi), cette dernière devenue très importante dans la stratégie du studio Gust.
- J'ai réalisé qu'on pouvait faire tourner Doom sur à peu près n'importe quoi.
- J'ai découvert qu'il ne fallait pas dépenser mon argent dans des NFT de Castlevania (je m'en doutais un peu, pour tout vous dire), ni dans quoi que ce soit impliquant Konami, à vrai dire.
Les jeux parus du 1 au 7 juillet et à paraître du 8 au 14 juillet (on ne se relâche pas)
Je n'ai pas pu faire de miettes de l'actualité la semaine dernière pour des raisons perso, donc. Mais je n'allais pas vous lâcher sans un agenda complet de ce que vous avez raté la semaine dernière et ce qui vous attend d'ici à la mi-juillet ! Mais rassurez-vous c'est une période relativement calme.
La petite pause observée après la fin des conférences estivales s'est ainsi poursuivie jusqu'à la fin juin. Mais vous le savez, puisque je vous le dis depuis des années, il n'y a plus non plus de véritable break estival dans le rythme des sorties, qui reprendra de manière forcenée dès la seconde moitié de juillet. Allez, profitons donc de ces deux semaines tranquilles pour consacrer davantage de temps à :
- Kingdom, Dungeon and Hero, un simulateur d'économie médiévale assez âpre.
- Anger Foot, une production Devolver où il est effectivement question d'incarner un pied très en colère.
- The First Descendant, un ambitieux looter shooter en free 2 play.
- Horticultar, un simulateur de création de jardin cosy.
- The Last Alchemist, un jeu d'exploration, de collecte et de création d'objets magiques.
zalifalcam
J'aime les jeux double A, les walking simulateurs prétentieux et les JRPG, et plutôt que de me soigner, j'écris à leur propos.
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