Cette fois-ci dans Partie Rapide, Tritri vous parle de 60 Parsecs! la suite du jeu de survie 60 Seconds! et Fanny du nouveau DLC pour Pillars of Eternity II intitulé Seeker, Slayer, Survivor.
60 Parsecs!
60 Parsecs! c’est la suite de 60 Seconds!, le jeu de survie en milieu post-nucléaire de Robot Gentleman sorti en 2015. Ici le concept est identique : rassembler le maximum d’objets et de gens pour survivre le plus longtemps. Mais point d’abris anti-atomique, mais une navette qui se retrouvera propulsée à 60 parsecs et à vous de survivre dans l’espace, puis sur une planète extra-terrestre.
60 Minutes
Je n’avais pas joué à 60 Seconds!, le concept me paraissait amusant mais comme toujours avec ce genre de jeux, j’avais un petit peu peur que ce soit vite répétitif. Malgré l’ambiance 50s, l’humour débile, son prix modique et tout ce qui allait avec je n’ai jamais acheté le jeu. Heureusement nous avons pu avoir une copie et j’ai pu m’essayer aux joies de la survie post-atomique dans l’espace avec 60 Parsecs!. Et mes craintes étaient justifiées. Niveau structure le jeu semble similaire : 60 secondes pour rassembler le maximum d’objets (nourriture, outil) et de survivants et les balancer dans la navette juste avant l’explosion de la Terre. Ensuite vous devrez survivre dans votre tas de boulons en gérant vos ressources de nourriture et les évènements qui vous demanderont des réactions qui utiliseront au choix vos compétences ou des objets que vous avez pu récupérer avant de partir, ou fabriqués par vos soins dans le réplicateur du vaisseau.
Au bout de 10 jours vous effectuerez un atterrissage d’urgence sur une planète, choisie aléatoirement parmi un pool. Dessus vous pourrez effectuer des expéditions pour récupérer plus de matériel et débloquer ce qui ressemble à un début d’histoire. Mais voilà : le jeu est répétitif. Quand dès la seconde partie je tombe sur le même enchaînement d’évènements, les mêmes blagues et que finalement je me retrouve sur la même planète, ça n’encourage pas forcément à continuer.
Mais pas beaucoup plus
J’ai donc quitté le jeu, avant de le reprendre pour faire trois parties supplémentaires. Et là un autre souci apparaît : je n’ai jamais pu continuer très longtemps car bien sûr le jeu est d’une difficulté extrême, et les ressources fondent comme neige au soleil. Au bout de quelques jours vos réserves de base de nourriture sont épuisées et vous serez obligé de détruire vos objets, qui peuvent tous se révéler importants, juste pour faire de la soupe. La faim arrive un petit peu moins vite après le premier patch, mais au final le problème reste le même et je n’ai jamais pu dépasser les 30/40 jours, et encore moins avancer dans l’histoire, vu que mes personnages mourraient les uns après les autres. Comme en plus vous arrivez sur la planète qu’au bout de 10 jours, et que c’est votre seul moyen de remplir vos réserves de matériaux pour la fabrication, votre tas de soupes à la tomate sera déjà bien entamé quand vous aurez fini votre première expédition.
Comme je le craignais le concept, bien que séduisant dans son emballage 50s débile, n’est pas viable sur le long terme. Tout juste bon à divertir 1h (et encore en se répétant plus qu’une personne un peu âgée), 60 Parsecs! ne vous occupera pas beaucoup plus longtemps que 60 minutes. Vous me direz c’est raccord avec le titre.
Pillars of Eternity II – Seeker, Slayer, Survivor
Cela fait maintenant bientôt deux mois que le premier DLC pour Pillars of Eternity II, Beast of Winter, est sorti et malgré mon avis mitigé sur celui-ci, j’étais tout de même partante pour donner une chance au deuxième, Seeker, Slayer, Survivor. Là où le premier se concentrait plus sur une petite histoire concernant un iceberg et un groupe d’illuminés dirigés par un affabulateur, ici, le scénario ne sert que de prétexte pour arriver à ce qui fait le coeur de ce DLC : le combat.
Tuer, survivre : OK
Pour commencer Seeker, Slayer, Survivor, il vous faudra retourner dans votre bateau comme pour le premier. Mais ici, rien d’aussi banal qu’une lettre pour demander votre aide, il s’agira de tester vos talents et voir si vous êtes bien qui vous prétendez être en vous envoyant une tête coupée et une âme qui vous parlera. Une entrée en matière qui correspond bien au reste du DLC, celui-ci n’étant de combats, morts et âmes en perdition. Votre mission est simple : aller sur l’île de Kazuwari, combattre dans le Crucible et survivre assez longtemps pour prouver que votre équipe est la meilleure pour attirer les faveurs de l’un des esprits s’occupant du rituel et enfin comprendre ce qui a déréglé les âmes et les habitants de l’île.
J’étais de base assez sceptique en voyant un DLC centré sur le combat pour Pillars of Eternity II. Bien que ce soit une idée originale, je n’ai jamais joué à ce jeu pour le gameplay en général, il m’a toujours semblé servir l’histoire au contraire de Divinity : Original Sin 2 qui a une composante tactique très poussée mais un scénario incompréhensible la plupart du temps. Mais je dois avouer que c’était quand même une agréable surprise, une fois passée la frustration de l’IA un peu pétée quand il s’agit d’être plus précis. Pour une fois, il ne s’agissait plus de foncer dans le tas en laissant le jeu quasiment se jouer tout seul : même si certains combats étaient assez simples, probablement à cause du haut niveau de mon équipe, d’autres demandaient d’être stratégique dans le placement de mes personnages et des capacités utilisées. Pour la première fois dans Pillars of Eternity II, j’ai dû regarder scrupuleusement tous les sorts disponibles afin de trouver celui qui me permettrait de me sortir d’un combat interminable. Si vous n’êtes pas amateur de gros challenge, je vous conseille une équipe plutôt classique : un tank, un healer, deux DPS et peut-être un hybride. Ma Gardienne étant une druidesse/paladin, elle a aussi bien pu servir de tank secondaire que de soutien en soigneur, ce qui s’est révélé assez pratique quand j’ai dû scinder mon équipe en deux pour aller attaquer des cibles différentes.
Chercher : pas vraiment
Cependant, la deuxième partie du DLC, celle qui demandait d’aller explorer quelques régions pour trouver des reliques, s’est révélée un peu décevante. Je m’attendais à plus après l’interview du directeur du jeu pour les DLC que nous avions pu avoir à la gamescom. Il y a certes des quêtes secondaires qui vous éloignent un peu de l’île principale mais rien de transcendant. Je m’attendais vraiment à mériter mes combats, à devoir parcourir le monde pour récupérer les objets nécessaires afin de reconstituer les souvenirs des épreuves. Mais en réalité, il est possible de finir le scénario en allant juste chercher les trois reliques des trois aspects de Galawain, qui se trouvent sur l’île du rituel. Mais ce n’est qu’un détail qui n’a pas vraiment entaché mon plaisir de jeu.
Je pense malgré tout qu’il aurait été mieux que ce DLC soit un petit peu moins haut niveau, afin de pouvoir faire un combat ici et là au milieu de l’aventure principale plutôt que de les enchaîner d’un coup. Mais ce n’est qu’une préférence personnelle et je ne doute pas que certains apprécieront au contraire de faire une pause dans le bavardage constant du jeu et d’être au coeur de l’action pendant plusieurs heures.
Malgré mes doutes initiaux, Obsidian a visé juste avec Seeker, Slayer, Survivor en deuxième DLC. Si je ne suis probablement pas le public cible, j’ai quand même passé un bon moment et j’apprécie leur volonté d’introduire des nouveautés pour chacun de leurs joueurs, que ce soit ceux qui veulent une nouvelle grosse quête avec Beast of Winter, ou ceux qui veulent un peu plus de combats avec cet addon. Il ne reste plus maintenant qu’à attendre de voir ce que nous réservera le dernier DLC.
Tritri
Paradox, trains, Paradox, city builder, Paradox, espace, Paradox. Je suis un homme simple, aux goûts simples. Paradox.
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