LE gros rendez-vous de cette Gamescom pour nous. Plus de 4h sur le même stand. Passant sur des titres de Devolver comme ceux de Good Sheperd, notre après-midi entière fût consacrée au stand Cosmocover. On a vu énormément de choses et on vous dit tout, en vidéo comme à l’écrit.
Ruiner
J’ai de mon côté attaqué ce rendez vous Gamescom avec Ruiner, un titre qui se définit comme un brutal action. Ce dernier emprunte à pas mal de titres de la galaxie Devolver par son style et sa prise en main. C’est simple, on a la brutalité d’un Hotline Miami shooté au steam/Cyberpunk et les commandes d’un Enter the Gungeon. On y incarne un personnage complètement taré traquant les agents corrompus d’une ville fictive appelée Rangkok. Clairement, je suis mauvais à ce type de jeu où les déplacements se font avec les deux sticks. Pourtant, la prise en main est immédiate.
Ça explose, ça voltige, ça tire, ça frappe. Le mouvement est permanent et on se surprend à chercher une sorte de flow dans les affrontements. Durant la session, j’ai pu expérimenter des armes de corps à corps allant du sabre au bâton, des armes à feu ultra-bourrines et quelques capacités permettant de paralyser les ennemis et autres surprises que je vous laisserai découvrir. En vérité, j’ai vraiment aimé ma demie-heure sur le titre et j’ai vraiment très envie d’y passer plus de temps, même si le démonstrateur, également développeur, estimait qu’il était trop dur pour lui, même en facile et effectivement, le mode « facile » était déjà très exigeant ! Un très bon premier contact !
Crossing Souls
De son côté, Axel a mis les mains sur Crossing Souls :
Les eighties ont le vent en poupe en ce moment et Crossing Souls compte bien tirer son épingle du jeu avec un maelström de références et d’inspirations pleines de nostalgie. Il faut dire que ce dernier s’en sort plutôt bien, et au lieu de n’être qu’un vernis sur un jeu générique, le coté eighties est vraiment incarné par le titre jusqu’au bout des ongles. Le tout est accompagné par un gameplay simple mais efficace car l’équipe du jeu voulait avant tout raconter au joueur une histoire plutôt que lui proposer un défi de taille. On se prend vite à passer entre les ados qui composent l’équipe jouable pour tester leurs habilités. Un titre à suivre pour ceux qui ont besoin d’une dose de nostalgie reposante après le boulot.
Absolver
Quant à moi, mon second titre n’était autre qu’Absolver sorti il y a quelques jours pour un résultat plutôt convaincant. Anticipant cette sortie attendue du mois de septembre, je m’installe devant une borne accompagné d’un développeur. Ma session d’essai se concentre sur la zone de tutoriel afin d’apprendre les bases de l’exploration et du combat. Ces derniers sont beaucoup plus profonds que je ne l’imaginais. En effet, le joueur peut prendre jusqu’à 4 positions de garde en fonction de son adversaire, garde qui permet ensuite de déclencher des combos. Ces derniers, en fonction du style de personnage choisi, peuvent prendre une multitude de formes. En effet, le joueur débloque différents enchaînements pieds-poings au fur et à mesure qu’il peut assigner à une position sur le stick.
Sachant qu’il existe plus d’une centaine de coups, imaginez le nombre de possibilités quant aux enchaînements que définira le joueur. L’ensemble est très technique, et les premiers combats sont vraiment difficiles à prendre en main jusqu’au moment où on commence à comprendre le système, les positions et qu’on crée les premiers combos. Quant à l’aspect technique, le titre possède une vraie patte mais manque à mon sens de détails dans la partie jouée et reste assez pauvre en interactions. Encore une fois il ne s’agissait que d’une preview de trente minutes, donc il est assez difficile de se faire un avis sur la progression et la profondeur réelle du système de combat (pour en savoir plus, vous pouvez lire notre critique sortie il y a peu !).
The Swords of Ditto
Dans le même temps, mon binôme avait piqué ma place sur The Swords of Ditto, la faute à un journaliste ayant largement dépassé son temps de jeu sur Ruiner, me faisant prendre un retard considérable ! (Je te retrouverai, journaliste finlandais !)
Extrêmement friand des jeux en co-op locale et déçu de leur disparition graduelle du paysage vidéo-ludique, je n’ai pu refréner ma curiosité face à The Swords of Ditto. Un Rogue Like où les joueurs doivent battre tout un petit tas de mini-boss avant d’affronter la sorcière qui a maudit leur île, mais avec un univers persistant qui fait qu’à chaque mort ou victoire, le village se souvient de leur exploit ou échec passé et se transforme. Et je dois bien dire que manette en main, le pari est réussi. Les combats sont dynamiques et bien pensés grâce à la pléthore d’objets et armes disponibles, l’animation cartoonesque reste très lisible, et on ressent une vrai volonté de sublimer le gameplay par la co-op. Reste à voir si l’univers persistant est bien géré ou si il ne s’agit que d’un détail, mais ce ne serait que la cerise sur le gâteau.
Milanoir
Passé par feu le programme Greenlight de Steam et développé par Italo Games, Milanoir est un titre en pixel art qui se place dans l’Italie mafieuse des années 70. On y joue Pierro Sacchi, un condamné libéré soudainement, traquant le personnage responsable de son emprisonnement. Au programme : run and gun, courses poursuites, infiltration. Et durant notre session pendant cette Gamescom, on a absolument vu tous ces aspects au sein d’un titre d’une difficulté sans nom, même en facile. Cela dit, la musique est tellement bonne, l’ambiance tellement réussie, l’écriture était si précise à cet instant, et c’est tellement agréable à jouer qu’on recommence encore et encore jusqu’à réussir. Le gameplay mélange un peu tout ce qu’on connait dans les shooter 2D. C’est de la bonne, et même si certaines séquences sont vraiment rageantes, j’ai désormais très hâte de pouvoir y jouer à nouveau.
Where the Water Tastes Like Wine
Dernier titre de l’après-midi à être passé entre mes mains sur le stand Cosmocover de la Gamescom, Where The Water Tastes Like Wine est un titre unique, perturbant, charmeur.
Le gameplay à proprement parler se limite à quelques dialogues, quelques choix, et beaucoup de marche. Le but ? Se promener à travers les Etats-Unis pour collecter des histoires à raconter. Au premier abord, ça ne donne pas du tout envie. Et puis, le sentiment de voyager se développe et on ne veut plus lâcher ce personnage, on veut connaître toutes les histoires et en vivre certaines. On est en quelque sorte aux commandes d’un barde cherchant l’inspiration. Ce titre ne plaira pas à tout le monde mais il possède réellement quelque chose d’unique qu’on ne saurait expliquer. Il réussit en tout cas à créer cette vraie sensation de voyage. Pas grand chose à dire de plus si ce n’est qu’il fait partie de ces titres qu’il faut expérimenter.
Phantom Doctrine
Enfin, notre vidéaste de l’extrême se payait une session sur Phantom Doctrine, un XCOM-like présenté par un homme visiblement passionné (et c’est tant mieux).
CreativeForgegames revient à la stratégie en vue isométrique avec Phantom Doctrine, un XCOM-like qui nous amène en fin de Guerre Froide. On y incarne le FBI ou le KGB, pour se rendre compte qu’une organisation appelée La Cabale tire en fait les rennes du conflit dans l’ombre. Au niveau du gameplay, Phantom Doctrine est très classique mais on y trouve quelques fulgurances intéressantes comme le fait de pouvoir placer un agent infiltré dans certaines missions qui pourra éliminer les gardes sans être repéré ou encore des bonus permettant de positionner des snipers ou de révéler des pièces avant d’y entrer. En-dehors des combats, le joueur doit aussi enquêter et trouver des indices sur la fameuse Cabale, ce qui apporte une dimension un peu plus grande au jeu qu’une succession de combats. Un titre à suivre pour les fans du genre.
Mallory Delicourt
Rebut de l'Education Nationale, il étudie désormais la géographie de la Temeria, la mécanique de Mario Kart et les méthodes d'infiltration des agents augmentés.
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