Bienvenue dans l’Expresso. C’est ici que vous retrouverez un petit condensé de l’actualité de la journée, rédigé par un rédacteur différent à chaque fois. Le rédacteur du jour choisit jusqu’à 5 news qui l’ont marqué et vous donne son avis sur chacune d’entre elles. Aujourd’hui: Will Wright, papa de Sim City, est de retour avec un nouveau concept nommé Proxi.
Will Wright revient avec Proxi
Depuis qu’EA a balancé Maxis vivant dans la chaux vive, avant d’exposer les restes fumants et encore un peu vivants à la vue de tous en 2013 (également connu sous le sobriquet étrange de « Sim City »), Will Wright, créateur de la licence culte odieusement massacrée par un éditeur qui n’a pas la moindre idée de ce qu’il fait, était discret. En vrai le monsieur était sorti des radars depuis 2005 et l’échec de son projet d’une vie, l’ambitieux, mais hélas bien trop léger, Spore, simulateur d’évolution d’espèces.
Le monsieur est réputé pour utiliser les jeux de gestion comme vecteurs d’expériences scientifiques : Sim City 2000 est connu pour être l’une des simulations urbaines les plus précises de son temps, tandis que Spore, à son échelle, restait une excellente illustration du principe de sélection naturelle (même si le fait que l’on soit au contrôle de l’évolution retourne totalement le sujet et donne une impression de créationnisme, vu que VOUS ÊTES le créateur, bref). Et il semble que ses obsessions soient toujours présentes avec son nouveau projet, un jeu mobile intitulé Proxi. Je vais tenter de vous décrire du mieux que je peux un concept encore un peu nébuleux, probablement même pour lui.
Le « jeu » se présente comme une expérience où le joueur pourra créer des « intelligences artificielles » modelées à partir de lui-même, en construisant des « mems », des petites scènes montrant des évènements et des interactions, qui influeront sur la manière dont évolueront les IA. Le jeu semble chercher à humaniser la construction des Intelligences Artificielles, aujourd’hui soumises aux lois de la logique et des mathématiques, en transformant le code en histoire. On pourra façonner ces petites IA à partir de souvenirs, d’expériences, de sentiments, et d’interactions, et les partager avec d’autres joueurs, voire collaborer pour les construire autour de souvenirs communs.
Will Wright et sa collaboratrice Lauren Elliot proposent à la communauté de rejoindre le studio, et de travailler sur le jeu, via un concours artistique, en reproduisant des scènes de leurs souvenirs via Unity. Pour que ce soit plus clair le studio a fourni des exemples de ce à quoi les « mems » ressemblent avec un dortoir d’université, un week-end de pêche ou encore une vieille télé avec une NES.
Pour l’instant le concept de Proxi semble quelque peu grandiose, et surtout peu clair, ressemblant diablement à un pitch d’un Molyneux sous ecstasy. Et ça ne serait pas la première fois que Wright se laisse dépasser par un concept trop grand pour lui. J’vous laisse essayer de comprendre tout ça via cette vidéo de Will Wright.
Ailleurs dans l’actu
- Vivendi renonce à prendre le contrôle d’Ubisoft, tandis que Tencent devient actionnaire dans le cadre d’un partenariat pour le marché chinois. Dans l’affaire, Bolloré se fait 1.2 milliards d’euros.
Tritri
Paradox, trains, Paradox, city builder, Paradox, espace, Paradox. Je suis un homme simple, aux goûts simples. Paradox.
follow me :
Articles similaires
Les bonnes nouvelles de la semaine : SAG-AFTRA, This War of Mine et Half-Life 2
nov. 23, 2024
L'Agenda du Pixel du 18 au 24 novembre
nov. 17, 2024
Les bonnes nouvelles de la semaine : GOG, Unreal et The Rise of the Golden Idol
nov. 16, 2024