Bienvenue dans l’Expresso. C’est ici que vous retrouverez un petit condensé de l’actualité de la journée, rédigé par un rédacteur différent à chaque fois. Le rédacteur du jour choisit jusqu’à 5 news qui l’ont marqué et vous donne son avis sur chacune d’entre elles. Aujourd’hui : Telltale alimente le chômage et Take-Two veut encore plus d’argent.
Telltale veut dégraisser le mammouth
Malgré des productions de qualité aléatoire et un modèle étiré comme Jane Fonda, tout semblait rouler pour Telltale Games et ses jeux d’aventure. Mouahaha naïfs que nous avons été ! Sans crier gare, l’éditeur-développeur a annoncé via Game Industry qu’il allait mettre en place un plan de restructuration. Comprenez : « On va en raccompagner à la porte par camion-benne ».
Sur les 400 employés que compte le studio, c’est un peu plus de 90 qui vont devoir plier bagages et laisser leur place dans l’open space dans l’état où ils l’avaient trouvée. Cela représente mine de rien près de 25% des effectifs, ça pique.
Mais bon, l’arrivée de Pete Hawley au poste de PDG de Telltale avait quand même laissé présager quelques menus changements. Mais le bougre n’est pas là pour déconner, il a une boite à faire tourner, merde ! Plus sérieusement, il a quand même tenu à justifier ce choix, avant-tout financier certes, mais pas dénué de sens si on se met à sa place :
Il nous faut rendre la compagnie plus compétitive en tant que développeur et éditeur. Notre industrie a évolué de façon conséquente ces dernières années. Les réalités de l’environnement auquel nous faisons face désormais nous demandent d’évoluer et de réorienter notre organisation de façon à sortir moins de jeux et de meilleure qualité avec un effectif plus petit.
Bon, pour les inconditionnels de la franchise pas de panique, la quatrième saison de Walking Dead et la seconde de The Wolf Among Us ne seront pas affectées par la réduction des équipes de Telltale Games.
Moneeeey, toumdoum Moneeeeeey !
Take-Two Interactive vient de présenter ses derniers résultats financiers. Et dedans, ben ça cause de la nouvelle marotte de l’industrie : comment jouons-nous, et dans quels cas dépensons-nous de l’argent. Le boss, Strauss Zelnick, aurait gentiment donné la consigne d’intégrer plus de moyens de nous faire cracher la thune dans les jeux Take-Two. En même temps, quand on regarde les résultats, on le comprend : augmentation de 66% des dépenses dites régulières par rapport à 2016. Le tout représentant non loin de la moitié de ce qu’engrange la boite. C’est beaucoup. Nan nan, genre vraiment.
Après une « conf-call » avec les actionnaires, comme il est de bon goût de dire dans les entreprises composées de jeunes cadres dynamiques, Zelnick voudrait maintenant que des opportunités de dépenses régulières soient présentes dans tous les jeux de la firme, TOUS, sans aucune exception :
Nous avons dit que nous voulons avoir des opportunités de dépenses régulières dans chaque titre que nous sortons. Ce ne sera pas forcément un modèle online à chaque fois, ce ne sera probablement pas un modèle basé sur la monnaie virtuelle à chaque fois, mais il y aura des capacités d’achat à impliquer de manière permanente dans nos titres après leurs sorties.
Comme ça, c’est clair. On va raquer les amis. Encore. C’est cher le jeu vidéo vous ne trouvez pas ?
Ailleurs dans l’actu :
- Lancement de Call of WWII deux fois meilleur que celui d’Infinite Warfare.
- Blizzard estime que les loot boxes d’Overwatch ne sont pas concernées par la polémique. J’ai vu des collégiens plus convaincants.
- « Péhubégey » a franchi la barre des 20 million de copies vendues…Avant sa sortie sur One…Alors que la 1.0 a été repoussée. Calmement.
- J’ai vu un sticker Albion Online à côté de chez moi, je me sens suivi par cette bouse.
Mallory Delicourt
Rebut de l'Education Nationale, il étudie désormais la géographie de la Temeria, la mécanique de Mario Kart et les méthodes d'infiltration des agents augmentés.
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