La communauté Blizzard est connue pour être passionnée. Parfois trop. Mais cette fois, ses critiques suite à la sortie de Warcraft 3 : Reforged semblent plus que légitimes. Au point en tout cas que Blizzard autorise les remboursements du jeu.
Blizzard ne vit pas la meilleure période de son histoire niveau image de marque. Après les flops de la Blizzcon 2018 (et son fameux Diablo mobile), les difficultés de l’Overwatch League depuis sa mise en place et l’incident hongkongais d’Hearthstone, Blizzard rate à nouveau son coup.
Suite à une période de bêta assez peu évocatrice sur la totalité du contenu, Warcraft 3 Reforged est sorti le 29 janvier 2020. La promesse d’un Warcraft 3 avec des graphismes actualisés et des fonctionnalités supplémentaires avait de quoi faire saliver. Mais le résultat n’est pas à la hauteur des attentes. Deux points majeurs : de nombreux bugs et un manque criant de contenus. Pire, il manque même certaines choses par rapport à l’original (statistiques multijoueurs par exemple).
De quoi donc susciter la colère des joueurs et joueuses qui estiment qu’on leur a vendu un mensonge. Blizzard s’est depuis fendu d’un communiqué dans lequel les équipes s’excusent. L’occasion aussi pour eux de prévenir que plusieurs patchs doivent corriger cela dans les jours et semaines à venir. En attendant, les demandes de remboursements pleuvent et Blizzard a décidé de faciliter la procédure. Mais pour beaucoup, le mal est fait et pas sûr qu’ils reviennent sur le jeu une fois celui-ci stabilisé.
Sans aller jusqu’à la critique, j’en profite enfin pour revenir sur un point précis. Certains prétendent que le jeu pris en dehors de ces promesses n’aurait peut-être pas eu le même traitement et les mêmes retours. Certes, au regard de ce qui se fait en RTS actuellement, Warcraft 3 Reforged possède un gameplay qui fonctionne encore très bien. S’ajoute à ça une campagne intense et une bonne durée de vie.
Mais les menus datés, la personnalisation minime ou encore le nombre indécent de bugs pour un lancement, sont de véritables freins et sont indignes d’un titre dit « terminé ». Encore plus lorsque cela provient d’un studio qui a longtemps été reconnu pour le travail en profondeur de ses jeux, quitte à dépasser les dates prévues.
Veltar
Joueur de jeux vidéo qui aime la politique. Du coup j'écris surtout des trucs qui parlent des deux. Stratégie, Outer Wilds, Metal Gear Solid et indés en pixel art.
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