Il pleut toujours un peu plus tandis que l’on se rapproche inéluctablement de l’hiver, la politique intérieure française est aussi consternante que terrifiante, on retrouve des fachos jusque dans WoW et depuis le 6 novembre, les femmes travaillent gratuitement (mais c’est bien connu, les féministes ont gagné leur combat). Il ne fera donc pas de mal d’entamer ce week-end de trois jours de manière un peu positive : voici les bonnes nouvelles de la semaine.
Des patchs, des patchs, oui mais des patchs gratuits
Comme à peu près tout le monde (j’espère), j’éprouve une grande sympathie pour les bordelais de chez Motion Twin, que ce soit pour leur organisation pour le moins insolite (sous forme de SCOP, c’est-à-dire une société coopérative), pour la qualité et la maîtrise de Dead Cells – leur dernier titre en date – que pour leur tendance à distribuer gratuitement du nouveau contenu. Et conséquent, le contenu. Après les multiples patchs d’équilibrage et les deux gros DLC que sont Rise of the Giant et Who’s the Boss, ajoutant biomes, ennemis, boss, armes – bref, des heures de jeu supplémentaires – le 6 novembre dernier a vu débarquer une nouvelle mise à jour : The Corrupted Update. Celle-ci apporte entre autres un nouveau biome, de nouveaux ennemis, une nouvelle rune – permettant d’afficher la carte entière ainsi que les éléments importants – un mode custom, ainsi que la fournée habituelle d’upgrades et mutations.
Au-delà de la satisfaction de voir cet excellent jeu continuer de s’enrichir, qui plus est gratuitement, et d’avoir sans cesse de nouvelles raisons de le relancer (voire de l’acheter), il est intéressant de rappeler à quel point il est compliqué de développer l’arsenal d’un rogue-like sans briser le fragile équilibre que constitue son système de synergies. Tout particulièrement quand celui d’un titre comme Dead Cells est à la base aussi bien fichu. Les tâtonnements impliqués par de telles mises à jour expliquent ainsi cette présence de nombreuses branches de beta avant chaque sortie de DLC, disponibles à tous les joueurs – à leurs risques et périls – et sources bien appréciées de retours. En résultent ces mentions Community suggestion que vous n’aurez pas manqué de constater en parcourant les patch notes et rendant le titre un peu plus agréable à jouer d’une mise à jour à l’autre.
Et puisque l’on en est à parler DLC et rogue-like, rappelons que l’ultime extension de The Binding of Isaac Rebirth, nommée Repentance, est toujours prévue pour 2020, co-développée par McMillen et l’équipe derrière le mod Antibirth. Espérons que l’exercice soit tout aussi réussi de leur côté.
Playtonic restera indépendant
Les rumeurs et les interprétations ne mettent généralement que peu de temps à s’emballer, et c’est ce qu’il s’est produit pour Playtonic, développeur du récent Yooka-Laylee et le Repaire Impossible. Peu de temps après la sortie de leur dernier titre, le bruit s’est mis à courir que le studio britannique allait se faire racheter par Microsoft et relancer la licence Banjo-Kazooie, au point que les développeurs se sont sentis obligés de poster un communiqué de démenti.
Le rapport avec la choucroute entre le rachat du studio et la reprise de la saga de l’ours et l’oiseau vient de la composition de Playtonic, studio fondé par des anciens de Rare, vénérable développeur de Donkey Kong Country, GoldenEye 007, Conker’s Bad Fur Day et donc, Banjo-Kazooie. Cependant, bien que l’équipe soit partie lancer Playtonic, Rare – ainsi que les droits de ses licences – appartient toujours à Microsoft. La récente sortie de Yooka-Laylee – suite spirituelle de Banjo-Kazooie – les rachats en série par Microsoft (Double Fine, Obsidian, inXile ou Playground Games), cumulés à quelques interprétations de tweets et déclarations ont suffi à lancer la rumeur.
Le studio a donc remis les pendules à l’heure : non, pas de rachat par Microsoft et non, pas de nouveau Banjo-Kazooie, bien qu’ils précisent que l’envie ne manque pas mais que la balle n’est pas dans leur camp – le message est passé. Playtonic restera donc indépendant, et c’est tant mieux. Par contre, ramener des limbes ces deux créatures de l’enfer, c’est vraiment pas obligé.
Kerbal Space Program 2 repoussé
Hein, quoi, ça ne ressemble pas à une bonne nouvelle ? Je peux tout expliquer. En dévoilant son bilan financier – clos le 30 septembre dernier – Take Two Interactive annonçait deux choses : le premier Kerbal Space Program s’est écoulé à 3.5 millions d’exemplaires – loin d’être dégueu pour un jeu bricolé sous Unity – et Star Theory Games, le studio à qui Squad a refilé le bébé pour le second opus, a décidé de prendre son temps pour peaufiner le titre à venir. Bien que la production ait changé de mains, le studio mexicain reste dans le coup en tant que conseiller technique et semble – selon leurs dires – avoir une pleine confiance en Star Theory Games et les idées de ses équipes.
Initialement annoncé pour cet hiver, KSP 2 devrait plutôt sortir quelque part entre avril 2020 et mars 2021 (le plombier attendu entre 8h et 19h ne semble plus une si grande fourchette, tout compte fait). Bien qu’il faille patienter encore un bout de temps (mais c’est pas comme si on avait rien à se mettre sous la dent en attendant), cette annonce est une bonne nouvelle pour deux raisons : la suite du simulateur spatial est entre de bonnes mains et ses développeurs ne semblent pas partis pour se tuer à la tâche en le faisant.
Bonus
Je viens de me voir proposer un CDI en temps partiel, ce qui signifie : un bon équilibre entre de la thune et du temps libre, notamment pour TPP. Chouette !
Shift
Camélidé croisé touche de clavier et militant pro-MS Paint. J'aime les jeux indés à gros pixels, les platformers sadiques et les énigmes.
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