C’est un nouveau lundi miteux qui se dessine, et pour ne pas céder à la morosité du début de rentrée, l’indé matin met en lumière un jeu indépendant, tout juste ou bientôt sorti, qui nous a tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. Aujourd'hui, le Soleil se lève sur Rise of the White Sun.
Nerds d'histoire, c'est votre moment. Contrairement à moi, vous jonglez déjà certainement avec les 4X comme si vous aviez plusieurs paires de bras et vous avalez les jeux de Paradox à la cuillère à soupe. Vous avez aussi connaissance de ces titres qui font le choix de se concentrer sur une période déterminée de l'histoire plutôt que d'embrasser tous les continents et tous les siècles d'un même mouvement.
Mené par Thomas Guyon, le studio Maestro Cinetik s'est spécialisé dans cette ultra niche et développe, depuis Cold War II, accessible sur navigateur, des simulations voulues comme hautement fidèles aux périodes abordées. Après le simulateur de J. Edgar Hoover et la série Cauldrons of War, Rise of the White Sun se concentre sur la Chine des années 1920 et les luttes qui l'ont agitée.
Je ne ferai pas mine de maîtriser l'histoire de la Chine ou même le jeu de stratégie, aussi simple soit-il, mais peut-être que comme moi, vous êtes curieux de voir à quel point il est possible de transposer une chose aussi complexe que la politique basée sur des faits réels en mécaniques de gameplay. Après avoir choisi le camp qu'on tentera de mener au pouvoir, il faudra s'organiser pour prendre l'ascendant par des moyens variés, et ce, dans chaque région occupée par nos opposants. Tout se passe sur une interface aussi modeste que les mécaniques à l'œuvre sont tatillonnes avec les faits historiques traités, alors on laisse les amateurs et amatrices potentiels décortiquer les détails et de mon côté, je vais jeter un œil aux posts du studio sur son site, dédiés à une remise en contexte historique et thématique. Au vu de la petite envergure du projet, l'accès anticipé compte évidemment sur les retours de sa communauté, notamment en vue des différents ajouts prévus, à l'instar du multijoueur.
Rise of the White Sun est disponible en accès anticipé sur PC depuis le 26 septembre.
Bonus. Et comme c’est dur de faire un choix excluant, on vous signale également les sorties de Kinsplant (26/09, sur navigateur via itch.io), issu de la GBJam10 et proposant un multi asymétrique, le tout avec un pixel art minimaliste trop cool, NeverAwake (28/09, PC), twin-stick shooter vu du côté avec une tendance aux monstres cauchemardesques, mini skull (29/09, PC et mobile), RPG minimaliste dans lequel on mène son aventurier squelette à coups de choix binaires, C.A.R.L. (29/09, PC), jeu d'aventure qui semble tout à fait adapté à un jeune public, ou de ValiDate (29/09, itch.io, Steam, Xbox et prévu sur Switch), dating sim à la diversité revendiquée.
La saison veut qu'il sorte autant de jeux qu'il ne pleut, on note donc également les sorties d'Undetected (30/09, PC), relecture de Metal Gear Solid par Antonio Freyre, dont on parlait du Chameleon l'an dernier, Charley's Day (30/09, PC), point'n click choupi qu'on suppose très accessible aux enfants, notamment grâce à son absence de dialogues, Mycorrhiza (30/09, itch.io, Steam), autre visual novel que, pour le coup, on déconseillera pas mal de mettre devant les yeux des plus jeunes, pour cause d'esprits cracra façon Junji Ito, Boxville (30/09, PC), point'n click qui rappellera immanquablement l'ambiance de Machinarium, et de Choice of Life: Middle Ages 2 (30/09, PC), de l'aventure par l'intermédiaire de cartes - et 99 façons de mourir, apparemment.
Les principales sorties de la semaine à venir sont à retrouver dans les miettes de l'actu.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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