C’est un nouveau lundi miteux qui se dessine, et pour ne pas céder à la morosité du début de semaine, l’indé matin met en lumière un jeu indépendant, tout juste ou bientôt sorti, qui nous a tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. Matheux et automatons, cette semaine, avec le jeu de programmation Alan’s Automaton Workshop.
Aujourd’hui, c’est vous qui allez faire tout le boulot, vous êtes prévenus. Il apparait que j’ai trouvé malin de parler d’un jeu de programmation. Or, la programmation, je n’y connais rien. J’aurais pu me rattraper en étalant toute ma culture du fonctionnement des automates ou de la vie d’Alan Turing, mais non, ce n’est pas beaucoup plus mon domaine. J’ai vu un joli oiseau mécanique et j’ai cliqué, comme quoi les choix, ça tient parfois à pas grand-chose.
L’Histoire a suivi un autre tournant à la fin du XIXe siècle, tendance steampunk, mais Alan Turing était amené à rester un génie des mathématiques et, au sein de ce virage qu’on espère plus clément envers le scientifique, celui-ci tient un atelier dédié aux automates. Nouvellement arrivé à ses côtés, on est là pour l’aider à remplir ses commandes. Au fil de notre avancée, on nous assure que le contexte social évoluera, influençant possiblement le déroulé des événements.
En parallèle, la progression des puzzles proposés par Alan’s Automaton Workshop devrait suivre une courbe pavée de tutoriels qu’on espère les plus accessibles possible, afin d’accueillir aisément de potentiel·les débutant·es. Le character design n’ayant visiblement pas été le cœur de l’attention de Laputa Labs, peut-être qu’on pourra se changer les idées à la suite d’un tableau tordu en observant d’un œil les mécanismes des machines tourner avec grâce. De quoi apporter un peu de miel à la satisfaction de l’optimisation atteinte. Les premiers retours font état de possibles améliorations concernant l’interface, et on espère que l’équipe de développement saura trouver le temps de se pencher dessus. On pourra ainsi profiter de l’édition de niveaux au mieux – « on » se traduisant par « peut-être vous mais pas moi » car j’ai beau être curieux, je suis aussi réaliste. Vous me retrouverez plutôt sur Twine.
Alan’s Automaton Workshop est disponible sur Steam depuis le 20 janvier.
Bonus. Retour des bonus depuis décembre et il y a eu de quoi faire, mais on ne va pas revenir sur tout parce que trop de jeux, c’est aussi simple que ça. On commence avec Ruins of Mitriom (11/01, PC), qui reprend étonnamment le pitch de Final Fantasy Crystal Chronicles avec sa caravane à laquelle donner des cristaux, ici remanié vers l’action, le tout gratuitement, Heck Deck (11/10, itch.io, Steam et téléphone), mélange astucieux issu de jam liant bullet hell tranquille et deck building, The Kids We Were (13/01, Steam et déjà disponible sur Switch et téléphone), autre héritier d’Earthbound, narratif lui, dans la banlieue de Tokyo des années 1980, ou encore How Fish Is Made (14/01, PC), free-to-play à tendance horrifique du point de vue d’une sardine et qui a l’air bien chelou.
Passons aux sorties de la semaine dernière avec Ibatic (17/01, PC), encore un jeu gratuit, très joli, cette fois tourné vers la plateforme qui parait faire une large part à l’atmosphérique, Time Master (18/01, PC), puzzle platformer, pas très joli, basé sur la manipulation du temps et l’enregistrement de séquences de mouvement, How To Bathe Your Cat : Impossible Mission (20/01, PC), qu’on remercie de nous épargner cette tâche sûrement ingrate pour la traduire en puzzles, ou Sucker for Love : First Date (20/01, PC), relecture sucrée à la Lovecraft du dating sim où on prend le risque de draguer des entités démoniaques à l’humeur variable.
On termine cette sélection avec Velocity Noodles (20/01, PC), fast platformer avec une épée sur laquelle se téléporter afin de livrer des nouilles le plus vite possible, Jack’n’Hat (21/01, PC), beaucoup de jeux de plateformes décidément, lui très inspiré du moustachu à casquette époque 2D, et Doors of Insanity (26/01, PC), deckbuilding roguelite, on termine avec de l’original, qui sort d’early, c’est plutôt mignon mais reste à voir ce qu’il propose de bien à lui pour sortir d’un lot pas mal chargé.
On n’a pas repéré grand-chose d’autre pour la semaine à venir, mais le reste des sorties est à retrouver, comme d’habitude, dans les miettes de l’actu de Zali.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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