Aujourd’hui dans notre rubrique « Le monde du jeu vidéo est impitoyable » retour sur Frogwares et Focus Home Interactive, en pleine brouille autour des droits des jeux du développeur.
Fin septembre le studio Frogwares annonçait, via un communiqué sur leur site, que ses jeux Sherlock Holmes publiés avec Focus allaient disparaitre des plateformes de téléchargement, en raison de l’expiration du contrat d’édition. Focus les a prévenus au dernier moment qu’il n’était pas dans leur habitude de transférer les droits des jeux après l’expiration. Or cette clause n’était apparemment pas dans le contrat original. Les jeux concernés sont principalement leurs plus anciens titres dans la licence Sherlock Holmes, et ont donc été pour la plupart instantanément supprimés des plateformes pour les plus anciens, et menacé pour le dernier opus en date : Crimes and Punishments. Frogwares perdait ainsi des années de travail, mais surtout des années de statistiques, d’engagement et de téléchargement, étant obligé de créer de nouvelles fiches produits, même au cas où la situation se réglerait vite.
Holmes est vivant
Heureusement, Frogwares a réussi à sauver Sherlock Holmes : Crimes and Punishments sur Steam, et l’a ressorti sur GoG. En revanche, 9 autres titres ont tout simplement disparu de toutes les plateformes. Bien que ça ne concerne que des jeux anciens, principalement sur les consoles d’ancienne génération, et que The Sinking City, leur dernier titre, ne soit pas concerné car édité par BigBen, Frogwares vient, de fait, de perdre la majeure partie de son catalogue.
Via leur PDG, le studio confirme être en train de se battre pour régler la situation, et qu’ils ont bien conscience que c’est une bataille très compliquée à mener, et qu’elle pourrait prendre plusieurs mois. Au cas où ils n’arrivent pas à remettre les jeux en vente, Frogwares propose un lot de consolation avec un artbook de leur travail sur la licence Holmes, via un DLC gratuit pour Crimes and Punishments sur Steam, ou en téléchargement direct sur leur site. Mais espérons quand même qu’ils arrivent à sauver ces jeux. A titre personnel, j’aime beaucoup leur licence Holmes, qui sont des jeux imparfaits, mais avec un charme indiscutable.
Tritri
Paradox, trains, Paradox, city builder, Paradox, espace, Paradox. Je suis un homme simple, aux goûts simples. Paradox.
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