Exceptionnellement sur The Pixel Post, on va parler de jeu vidéo et pas de plans sociaux, de patrons véreux, et de grosses compagnies qui font du charme à la Chine. Flight Simulator se précise, et la technologie a l’air folle.
Annoncée lors de l’E3, la nouvelle version du simulateur de vol de Microsoft avait émerveillé par le niveau de détail de ses graphismes. Si le doute subsistait sur le niveau de pipeautage de ce trailer, nous, du moins une petite classe d’élus, allons pouvoir vérifier sur pièce dès le 24 octobre avec l’ouverture de l’alpha technique aux membres du programme Insider de Microsoft. Si vous vous êtes inscrit, vous devriez recevoir une confirmation dès le 17 octobre de votre sélection dans le club très fermé des testeurs. Rassurez-vous : si vous êtes intéressé, vous pouvez toujours vous inscrire en suivant ce lien judicieusement placé et si vous n’êtes pas sélectionné pour octobre, une seconde alpha ouvre en novembre.
Pour l’occasion, le studio en charge du jeu, les bordelais d’Asobo (A Plague Tale), ont sorti le premier épisode de leur série sur le développement du jeu. Concernant le monde, on y apprend que l’ambition du studio n’a pas de limite. Basiquement : ils ont modélisé l’intégralité de la planète. Pas à la main bien sûr, mais en utilisant les données de Microsoft, comme celle de Bing Maps. Mais ça ne suffit pas, en se basant uniquement sur les photos satellites, l’apparence du jeu serait bien plate. C’est là qu’entre en jeu le machine learning de Microsoft Azure : en analysant les photos satellites, le jeu sera capable de rajouter les arbres, bâtiments, routes et détails qui manqueraient. Tout ce processus se fera à distance, via les serveurs de Microsoft, et streamera le résultat sur votre ordinateur. Pour les détails les plus fins, Asobo utilisera la génération procédurale pour, par exemple, simuler l’herbe au sol, ou les lumières artificielles. Le niveau de détail serait tel qu’il serait, pour la première fois dans un simulateur de vol, possible de piloter grâce aux règles du pilotage visuel, en se basant sur les éléments du paysage, ce qui était impossible avec les générations précédentes tant le niveau de détail était moindre.
Tout ceci est bien beau, mais il faudra donc une connexion de très bonne qualité pour profiter du jeu dans son niveau de détail le plus fin. Asobo tient à rassurer tout le monde : il sera possible de jouer sur une connexion de moindre qualité, quitte à baisser le niveau de détail. Et si vous tenez à en profiter au maximum, il sera possible de précharger certaines régions pour pouvoir jouer en mode hors ligne. Flight Simulator est prévu pour 2020, donc avant Star Citizen.
Tritri
Paradox, trains, Paradox, city builder, Paradox, espace, Paradox. Je suis un homme simple, aux goûts simples. Paradox.
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