Bienvenue dans l’Expresso. C’est ici que vous retrouverez un petit condensé de l’actualité de la journée, rédigé par un rédacteur différent à chaque fois. Le rédacteur du jour choisit jusqu’à 5 news qui l’ont marqué et vous donne son avis sur chacune d’entre elles. Aujourd’hui : Electronic Arts s’interroge sur la Nintendo Switch et le jeu indé qui fait rêver, Far from Noise.
EA et la Switch : l’amour avec un grand MEH
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis quelques temps dans l’industrie on sent qu’il y a Electronic Arts et les autres. D’un côté des éditeurs multiplient les projets, les réussissent et accusent une bonne santé pour leurs studios et de l’autre, on les annule, on met des bâtons dans les roues de quelques projets qui parviennent à résister et on ferme des studios pour restructurer continuellement l’entreprise. Je vous laisse deviner vers quel côté de la balance penche EA…
À l’heure où Nintendo parvient à réaliser l’impensable, à savoir, redorer un blason entaché des années WII U avec une (fausse) nouvelle console de salon et des exclusivités maison qui ne se reposent pas que sur du fan service, EA émet malgré tout quelques réserves. Lorsque Nintendo met tout le monde d’accord en offrant un tout nouveau marché qui a su convaincre les plus indécis du genre (Bethesda et son trio Doom – Wolfenstein – Skyrim ainsi que Rockstar avec L.A. Noire), EA s’interroge. La déclinaison Switch de Fifa 18 n’est pas suffisante pour franchir définitivement le pas.
EA in No Rush to Make More Videogames for Nintendo Switch via @saraheneedleman pic.twitter.com/RrBzOBNpkZ
— Takashi Mochizuki (@mochi_wsj) 1 novembre 2017
Ce sont en tout cas les dires du Directeur financier du groupe, pour qui il faut attendre une bonne année de service du côté de la Switch afin d’estimer au mieux les attentes vidéoludiques de ces « nouveaux » joueurs. Ce qu’il ne dit pas par contre, c’est qu’EA se pose également la même question pour tous les autres joueurs (PC, PS4 et One). Ce qu’il faut comprendre en réalité ? Fifa 18 parce que leur ligne éditoriale est plus ou moins solide, le reste en stand-by parce qu’ils traversent une (longue) période de crise sur leurs hypothétiques projets originaux.
Far from Noise : le jeu qui ne tient qu’à un fil
Parce que parler de jeux qui font sensation, ou tout du moins qui sont au centre de toutes les attentions, je me dis que c’est quelque peu surfait et peut-être même désobligeant compte tenu des productions qui, à côté, peinent à s’offrir de la visibilité.
Ma démarche est moyennement honnête, avouons-le… mais, Far from Noise fait partie de ces jeux indé (les vrais hein, ceux que l’on ne connait pas ou que l’on oublie en un clignement des yeux) sur lesquels il m’arrive de tomber à tout hasard. À la différence que Far from Noise dispose, présente et exploite jusqu’à la moelle un concept de jeu pour le moins savoureux et que je ne suis pas prêt d’oublier.
Il est très difficile pour moi de vous en expliquer le concept sans vous vendre la mèche d’un trailer de lancement formidable. C’est pourquoi je ne vous communiquerai que ces quelques mots-clé lourds de sens : falaise, cerf, Citröen 2CV, choix de dialogue, vie, mort, relation, monde, force, nature. Oui, tout à fait. Faites moi ce plaisir et faites vous ce plaisir Messieurs-Dames, regardez cette bande annonce. Date de sortie inconnue mais imminente, et c’est tout ce que l’on veut savoir.
Yohan Belhadj
Sensible à l'image et aux divers procédés de narration. Je suis peut-être plus vidéo que jeu, mais je ne boude pas pour autant mon plaisir à tenir une manette dans les mains.
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