Like a Dragon: Infinite Wealth est le huitième épisode principal d'une série devenue au fil des années une des principales licences de Sega, et qui avait créé une immense surprise en 2019 en passant du beat them all au JRPG. Ce nouvel épisode a la lourde mission de faire suite à ce mouvement inattendu et de donner un nouveau cap à la licence après le départ de son directeur historique, Toshihiro Nagoshi. Le résultat est indiscutablement brillant, mais légèrement frustrant tant il se refuse obstinément à s'affranchir de son passé, au point d'en devenir parfois ridicule.
Je me permets de vous résumer les épisodes précédents (ce que Like a Dragon: Infinite Wealth se refusera souvent à faire sinon de manière allusive, partant du principe que vous ne débarquez pas sans connaitre le lore de la série). L'ex-Yakuza légendaire Kiryu Kazuma a dû feindre sa mort (plusieurs fois) pour protéger sa famille. Et il a passé le relai de protagoniste de la série à Ichiban Kasuga, lui aussi ex-Yakuza et héros au grand cœur ayant, dans l'épisode précédent, fait échouer un vaste complot politico-mafieux à Yokohama. Quelques années plus tard, Ichiban, la quarantaine bien tassée, semble rangé des voitures. Lui et ses anciens amis coulent des jours tranquilles, qui vont évidemment être bousculés à la suite d'une série d'événements fâcheux (que voulez-vous, sinon y a pas de jeu). Après quatre ou cinq heures de ce qui ressemble à la plus longue scène d'introduction à peine interactive jamais jouée, l'ami Ichiban se retrouve à Hawaï. Le voici sur les traces de celle qui pourrait être la mère biologique qu'il n'a jamais connue et, bien sûr, également sur les traces d'un vaste sac de nouveaux emmerdements maximums. C'est là que commence le très étrange exercice constitué par Like a Dragon: Infinite Wealth. Un jeu qui est à la fois un béhémoth vidéoludique mélangeant Dragon Quest, Pokémon et Animal Crossing, une immense fresque épique tentant d'internationaliser la franchise en la déportant sur le territoire américain… et une tentative particulièrement chaotique de passage de relai que les auteurs n'assument jamais pleinement. Ichiban Kasuga n'est, au sein de cette fresque hallucinée, jamais tout à fait maître de son destin. Il le mérite pourtant.
Hawaï police des stats
Je pourrais écrire cinq ou six mille mots sans aucune difficulté pour expliquer à quel point Like a Dragon: Infinite Wealth est un jeu de rôle absolument brillantissime. Mais je pense qu'en ayant dit cela, vous savez déjà l'essentiel. Absolument tout ce qui fonctionnait à merveille dans Yakuza: Like a Dragon fonctionne ici encore mieux.
Le système de combat est brillant et a été dynamisé, le système de jobs et d'équipement est encore plus souple et plus amusant que dans l'épisode précédent, l'équilibrage de la difficulté est plutôt admirable, et la nouvelle map à explorer est splendide. En plus de cette bonne vieille ville portuaire de Yokohama, le terrain de jeu offert s'étend à une Honolulu modélisée aux petits oignons, de ses plages paradisiaques à ses bas-fonds les plus glauques. Un champ vidéoludique immense sans être boursoufflé, dans lequel ce qu'il y a à faire est riche et varié. Plus de cinquante heures de jeu au compteur sans ressentir la moindre once d'ennui, et j'aurais pu y passer le double ou le triple pour platiner l'aventure sans bailler une seule fois.
Il faut d'ailleurs rendre hommage au travail du studio Ryo ga Gotoku quant à la manière dont le jeu s'adapte parfaitement à votre expérience selon que vous souhaitiez faire ou non la quantité pléthorique de contenu annexe qu'il propose. En ligne droite, il offre un rythme soutenu (comptez une bonne quarantaine d'heures d'intrigue en fonçant comme un malade), pas mal de challenge et assez de respirations vous faisant goûter aux subtilités de l'aventure. Mais si vous êtes du genre à arpenter les sentiers battus, à essorer les donjons optionnels et à collectionner les boss fight les plus redoutables, il s'agit probablement du JRPG le plus ambitieux proposé depuis des années. Il y a tout simplement trop de choses à faire dans le jeu, et pas dans le pire sens du terme.
En effet, ce buffet à volonté, qui demeure le plus souvent facultatif, est avant tout là pour offrir une forme de contenu pléthorique aux complétionnistes de tout poil. Il n'est jamais obligatoire d'affronter les versions les plus velues des monstres de bases, de compléter son codex ou d'atteindre les tréfonds des labyrinthes optionnels. Mais le contenu est là, pantagruélique, parfois assemblé de bric et de broc dans ce qui constitue un immense bac à sable récréatif. Le système de combat est ainsi un quasi-jeu dans le jeu, ce qui est, à bien des égards, une des principales caractéristiques de ce RPG Frankenstein qui semble constitué d'un patchwork d'expériences assez faiblement connectées les unes aux autres.
L'aloha et le désordre
La commande de Sega parait ainsi assez claire : désormais, un épisode principal de Like a Dragon, c'est un épisode dans lequel il y a TOUT. Un jeu de gestion d'une vingtaine d'heures, un tournoi Pokémon qui fait office de système de combat parallèle, un mod de Crazy Taxi à vélo, un jeu de safari, de la nage, de la plongée, une appli smartphone pour se faire des amis, une parodie de Tinder, de la chasse au trésor et j'en passe.
Par je ne sais quel miracle (et aussi parce que la série nous a habitués à en mettre de plus en plus à chaque fois), la sauce prend et ne devient presque jamais indigeste. Il faut, cependant, pour accepter ce postulat de jeu-monde, arriver à diviser son cerveau en deux. Davantage encore que le septième épisode, celui-ci lâche complètement l'idée de parvenir à connecter tout ceci à l'intrigue principale. On a ainsi l'impression d'assister à deux spectacles parallèles qui ne se croisent quasiment jamais : celui des vacances d'Ichiban Kasuga à Hawaï, et la quête tragique du même Ichiban à la recherche de sa mère.
De manière assez parlante, les deux parties de l'expérience ne sont jamais connectées par rien d'autre que de vagues allusions. Les quêtes annexes, toujours aussi farfelues et délirantes (et généralement hilarantes) ne se mélangent qu'assez peu géographiquement et thématiquement avec la quête principale. Ce qui constitue au final, une double vision de la société hawaïenne : celle où on s'amuse le temps d'un été, et celle où on baigne dans le sang, la misère sociale et le grand-banditisme.
Peut-être cette division de type "deux jeux en un seul" va-t-elle, cette fois-ci, un peu loin. Passer du contenu purement ludique à la quête principale constitue ici une rupture de ton qui confine parfois au malaise : on quitte un mini jeu de drague absurde ou des quêtes basées sur du nourrissage d'oiseau pour se retrouver dans un taudis, à voir un policier véreux se faire ouvrir du menton à l'estomac par un coup de machette. Il faut dire que Like a Dragon: Infinite Wealth, avec sa bonne centaine d'heures de contenu en tout genre, veut raconter énormément de choses. Davantage que tout autre jeu de la série avant lui, sans doute. Et c'est peut-être ma principale réserve sur ce qui est, je le rappelle, un jeu aux qualités immenses : par moments, l'aventure y semble extraordinairement large, mais extrêmement peu profonde.
Le Daron de Dojima
Il est assez difficile de parler de Like a Dragon: Infinite Wealth sans aborder certains choix scénaristiques effectués par Masayoshi Yokoyama, le scénariste désormais en charge de l'aventure (on le retrouvait jadis plutôt sur l'écriture des quêtes annexes). Si vous souhaitez aborder le jeu sans aucune forme de début d'ombre de spoiler, je vous conseille de sauter les deux sous-parties suivantes et de nous retrouver au paragraphe "Le détour de Babel". Dans le cas contraire, allons-y.
Assez rapidement, ce qui devait arriver et qui était annoncé par Like a Dragon Gaiden arrive : Ichiban Kasuga, après une improbable rupture amoureuse doublée d'une calamiteuse arrivée dans la société américaine, se voit coller un chaperon du nom de Kiryu Kazuma. Le héros iconique de la série a déjà vu son aventure se terminer à plusieurs reprises : les épisodes 3, 5, 6, 7 et Gaiden de la série étaient autant de sorties de scène possibles et honorables pour le Dragon de Dojima. Mais le voici reparti pour un tour.
Et ce n'est pas peu dire que le scénario a un peu de mal à se dépêtrer de la présence d'un personnage à la fois central et en bout de course narrative depuis des années. Il projette même une ombre immense sur Ichiban, alors que l'on finit par peiner à comprendre ce qu'il fout là. Sa présence a beau ajouter une certaine dose de drame et se justifier par une volonté de passage de relai, ce dernier n'aboutit jamais vraiment. La faute, on imagine, à un éditeur bien trop attaché à sa vache à lait pour la remiser dans la ferme des vieux animaux à la retraite.
Laissez-moi illustrer mon propos avec un petit aparté contenant un exemple concret. Vers le milieu du jeu, alors que des enjeux assez importants se nouent autour de la mère biologique d'Ichiban, un boss de milieu de chapitre se pointe. Et, au beau milieu du dialogue d'Ichiban concernant l'intrigue principale, le vilain l'interrompt pour lui dire "non, mais moi, ce que je veux, c'est me taper avec le légendaire Dragon de Dojima". Alors toute la team tabasse le gars, qui repart en disant "Kiryu, je reviendrai !". C'est anecdotique, mais toute l'intrigue est truffée de moments où le protagoniste semble devoir s'éclipser derrière son prédécesseur.
Le sentiment est donc étrange d'avoir l'impression de parcourir une aventure dont le héros et ses compagnons ne parviennent jamais à tirer complètement la couverture à eux. C'est particulièrement dommage quand certains des nouveaux sidekicks introduits par le jeu s'avèrent vraiment super attachants. Je pense en particulier à Chitose, la gosse de riche aux multiples allégeances ou de Tomizawa, le chauffeur de Taxi voyou en plein acte de rédemption.
Yokodrama
Il y a, enfin, le fond de ce qu'aborde l'intrigue (extrêmement dense) d'Infinite Wealth. Là encore, difficile de prendre la fresque en défaut sur la forme, tant les effets de mise en scène, de rythmique, de motion capture ou même de réalisation au sens le plus cinématique du film sont bluffants. En ligne droite, il s'agit d'un véritable drama à très haut budget de plusieurs dizaines d'heures, riche en cascades, en rires, en larmes et en révélations de toute sorte. Peu de séries peuvent se payer le luxe d'entamer un jeu par plus de trois heures de cinématiques à peine interactives consacrées à trois personnages de plus de 45 ans en train de boire des coups en devisant sur tout et rien.
Cependant, là encore, il y a quelques pilules bien épaisses à avaler. Il y a du bon, et même du très bon, dans ce que veut raconter le jeu, évoquant tour à tour les mouvements sectaires, la face cachée des paradis touristiques ou encore la gestion calamiteuse des déchets nucléaires post-Fukushima. Oui, il y a tout ça dans Like a Dragon: Infinite Wealth. Et il y a aussi bien, d'autres choses, des choses rocambolesques, parfois jusqu'à l'indigestion.
Une grosse partie de l'intrigue est par exemple consacrée à déterminer quel groupe mafieux pourrait avoir des informations sur la mère d'Ichiban. Et pendant plus de la moitié du jeu, cela va se traduire par un improbable jeu de poupées gigognes où chaque bande de gangsters vaincus en abrite une autre, encore plus secrète, plus forte et plus puissante et dont vous n'aviez jamais entendu parler. Arrive la quatrième ou cinquième couche de l'oignon, quand les personnages balancent au calme qu'il y a encore une super-méga organisation au-dessus de tout ça, et l'on finit par rouler des yeux : est-on dans Like a Dragon ou dans Fantômas ?
Et à vrai dire, tout est un peu à l'avenant. Sans doute par peur de l'ennui ou par amour de l'esthétique rococo, ce volet de la série pousse les potards des twists et des contre-twists tellement loin qu'il finit, souvent, par raconter des âneries (même et surtout si vous connaissez bien l'univers de la franchise). Souvent, ça fait mouche quand même, car tout cela est fort beau, rythmé et généreux. Mais quand ça rate, ça rate parfois dans les grandes largeurs. Deux points me semblent d'ailleurs particulièrement ratés : l'internationalisation du casting et l'introduction de nouveaux antagonistes.
Le détour de Babel
Le point que j'excuserai le plus volontiers concerne d'ailleurs les écueils consistant à transposer l'intrigue sur le territoire américain, ce qui introduit dans le jeu un nombre conséquent de personnages non japonais. Dans l'ensemble, le contenu annexe s'en tire en multipliant les avatars de touristes venus de l'archipel, de guides bilingues ou simplement en considérant que tout le monde se comprend par magie. C'est souvent drôle, ça joue étonnamment bien sur les questions de décalage culturel, et c'est sans doute la plus grande preuve d'ouverture envers l'étranger qu'ait jamais effectuée la saga.
Cela fonctionne moins bien quand, tout au long de l'intrigue, on nous présente des personnages supposément anglophones (ou du moins bilingues) se lançant dans de longues tirades incompréhensibles à l'oreille – on remercie les sous-titres français, la traduction est impeccable – tout simplement parce qu'interprétés par des acteurs non anglophones. Au stade où en est désormais la série, devenue une locomotive pour le portefeuille de Sega et n'hésitant jamais à se payer des acteurs connus, le minimum aurait été de trouver des comédiens capables de dire "I Am John" sans donner l'impression d'avoir douze patates dans la bouche. À plusieurs moments clés de l'intrigue, l'immersion s'en retrouve franchement mise à mal. Dans d'autres cas, de manière assez désagréable, un personnage se retrouve carrément avec deux doubleurs différents (dont les timbes de voix diffèrent grandement) : un américain et un japonais. L'effet est franchement bizarre et indigne d'une production de ce calibre.
Mais on passera volontiers sur cette bizarrerie auditive qui finit par faire sourire. Le problème plus large de cet élargissement du spectre de la série pour la faire sortir du Japon est, donc, l'introduction d'une nouvelle et assez vaste galerie d'antagonistes. La série en avait bien besoin, tant on finissait un peu par se cogner avec les mêmes gangsters des mêmes clans dans les mêmes arènes depuis des années (à quelques charmantes exceptions près). Mais, en l'occurrence, il me semble que Like a Dragon: Infinite Wealth manque un peu son coup.
Danny Trejo, littéralement utilisé pour faire une version encore plus discount de Machete, semble surtout là pour faire joli dans les trailers. Les mafias locales d'Hawaï présentées sont très intéressantes (et soulèvent de belles problématiques sociales), mais semblent toutes dirigées par des clowns complètement anecdotiques. Quant aux antagonistes plus sérieux, ceux qui se retrouvent au cœur de l'intrigue, c'est parfois à la limite de l'indigence tant, pour au moins deux d'entre eux, on les voit arriver depuis le fin fond de l'espace. Vous avez déjà lu ou vu la moindre histoire dans laquelle un mec d'apparence bienveillante et/ou vulnérable s'avère être le méchant alors qu'il était super amical ? Bravo, vous allez griller qui sont les mastermind d'Infinite Wealth en quelques minutes.
Un édifice immense et fragile à la fois
Bref, Infinite Wealth est tout ceci en même temps : un JRPG tellement immense et spectaculaire qu'on a parfois, et même souvent, le souffle coupé devant toutes les heures d'amusement intense qu'il nous propose. Mais aussi, parfois, un J-drama à gros sabots, se permettant même quelques retournements de situation franchement scandaleux dans son dernier tiers. La tension entre ces deux aspects est plus forte que dans le septième épisode et ne concrétise pas tout à fait la rupture qu'il avait entamée. C'est dommage.
De manière évidente, Sega n'a pas encore bien décidé ce que devait être cette série qui est devenue plus qu'annuelle (2023 aura compté Like a Dragon Gaiden ainsi que le remake de Yakuza Ishin). Certains épisodes sont des entremets assumés, d'autres de vraies tentatives d'emmener la licence dans d'autres registres, d'autres de "simples" musées autoréférentiels à la gloire du catalogue de l'éditeur. Like a Dragon: Infinite Wealth, en essayant d'être tout cela à la fois, est ainsi une étrange cathédrale biscornue, à la fois sublime et menaçant de s'écrouler au moindre coup de vent.
Mais il faut aussi, je pense, se souvenir que la série a toujours fonctionné par cycle. Si le superbe Yakuza Kiwami 2 fonctionnait (un peu) moins bien que les épisodes 0 et Kiwami 1, c'était aussi parce qu'il était au milieu du guet, ni au début ni à la fin de quelque chose. Il me semble qu'Infinite Wealth a le même problème : il n'est ni le début ni la fin de l'histoire d'Ichiban Kasuga, un héros somme toute formidable qui mériterait un troisième épisode où il pourrait enfin pleinement accomplir son destin de héros.
Like a Dragon: Infinite Wealth a été testé sur PlayStation 5 via une clé fournie par l'éditeur. Le jeu est également disponible sur PlayStation 4, PC et sur les consoles Xbox.
Heureux qui comme Ichiban Kasauga, a fait un long voyage. On ne le dira jamais assez, mais Like a Dragon: Infinite Wealth constitue à bien des égards un triomphe vidéoludique, achevant de convaincre de la vitalité du jeu de rôle japonais autant que de l'importance de la licence dont il reprend le flambeau. Presque irréprochable sur sa partie ludique et touristique, cet épisode rassure : non, le départ de Toshihiro Nagoshi, le "père" de la série, n'était pas un drame dont la série ne pouvait se relever. S'il est une œuvre qui nous rappelle de manière évidente que lier un jeu vidéo à un seul nom de réalisateur est une absurdité et un contresens, c'est bien celle-ci. En revanche, on ne donnera pas non plus un blanc-seing à un épisode qui est par ailleurs cabossé et bizarre à bien des aspects, et qui se paye quelques jolies sorties de piste narratives qu'on espère ne pas retrouver dans un futur neuvième épisode. Mais vous savez, qui aime bien châtie bien, ORA ! TEME ! BAKAYARO !!!
Les + | Les - |
- Hawaï est magnifique | - Le scénario principal parfois invraisemblable |
- Le système de combat a encore été amélioré | - Au moins UN retournement de situation proprement scandaleux |
- Le contenu annexe est formidable | - Gros problèmes d'antagonistes |
- Les deux cartes à explorer sont super bien fichues | - Pitié, faites doubler les personnages anglophones par des anglophones |
- Les nouveaux compagnons de Kasuga sont très chouettes | - Part trop du principe que vous avez fait tous les épisodes de la série (au moins les plus récents) |
- Peut-être l'épisode le plus drôle | - Les parties de l'intrigue à Yokohama sont un peu en deçà du reste |
- Les boss optionnels et le contenu haut niveau en général, vraiment tops | |
- Ne vous pénalise jamais de faire le jeu en ligne droite |
zalifalcam
J'aime les jeux double A, les walking simulateurs prétentieux et les JRPG, et plutôt que de me soigner, j'écris à leur propos.
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