Un grand philosophe français a écrit un jour « Et encore une bougie de soufflée, et encore une année de passée ». Si la bougie ne sera soufflée qu’à la fin du mois (le 20 pour celles et ceux qui voudront m’envoyer un doux message… s’il-vous-plait…), le mois de décembre est souvent trop avare en nouvelles sorties pour ne pas pouvoir dire que l’année 2019 est passée. Encore une année remplie de jeux plus ou moins réussis, certains oubliés sitôt finis. Mais il en est un, sur les trois dont je vais avoir l’occasion de vous parler dans notre chronique quotidienne de fin d’année, que je n’avais déjà pas oublié avant de le re(rererererere)faire cette année, et que je ne suis pas prêt d’oublier : The Legend of Zelda : Link’s Awakening, sorti cette année sur Switch.
Je ne vais pas ici vous refaire une explication complète sur les mécanismes du jeu, je vous invite à lire la critique pour cela (oh elle est de moi… heureuse coïncidence…). A la place je vais tâcher de vous expliquer pourquoi c’est le GOTY de mon coeur, en plus d’être plus simplement un très bon jeu.
Link’s Awakening est mon premier Zelda, il est aussi mon préféré, est-ce que ces deux informations sont liées comme cela est souvent le cas pour les fans de Final Fantasy ? Possible. Je l’ai fini plus de fois que n’importe quel autre jeu, je connais les recoins de l’île Cocolint bien mieux que mon numéro de sécurité sociale, et pourtant je ne cesse d’être émerveillé par la redécouverte de l’île, ses habitants et ses donjons. Annoncer un remake de ce classique était pour moi à la fois quelque chose d’inutile, tant le jeu original pouvait être encore facilement jouable, et de complètement indispensable.
Je me demande souvent comment je vais réussir à faire découvrir certains anciens jeux à mes futurs enfants, s’ils vont réussir à supporter un Super Mario Bros, ses anciens graphismes et son système à deux boutons ou s’ils refuseront tout essai à la nostalgie vidéoludique pour retourner sur la saison 79 de Fortnite et ses ajouts de Télétubbies anarchistes en pleine partie. L’avantage avec Link’s Awakening, c’est que je ne me pose aucune question tant ce jeu semble intemporel.
Les graphismes ont changé, plus accueillants qu’à l’époque, la musique a évolué, moins chiptune et plus orchestrée (merci les évolutions technologiques même si la musique de l’original garde complètement son charme) et surtout le gameplay profite de l’augmentation du nombre de boutons sur la Switch par rapport à la/le Gameboy pour faciliter la vie du joueur. Ce Link’s Awakening est la version ++ d’un jeu qui pourrait être sur ma liste de GOTY chaque année depuis sa sortie.
Ses seuls défauts : un contenu rajouté à l’original pas très intéressant (mais au fond qui n’était pas nécessaire), une durée de vie qui va plus à une console portable qu’à une console hybride portable/salon et enfin quelques petits ralentissements. Mais rien qui ne vous fera oublier l’aventure qui vous attend sur l’île du Poisson-Rêve, la quête principale qui vous fera partir à la recherche des instruments permettant d’ouvrir cet œuf géant et ses sous-quêtes comme les échanges ou la recherche des coquillages.
Certains diront qu’il ne mérite pas ce titre de GOTY, que le jeu n’invente rien. Ce n’est pas complètement faux mais je n’y peux rien si en 2019, l’industrie du jeu vidéo n’a pas vraiment réussi à faire mieux qu’un jeu sorti il y a 16 ans. Il y a tant de jeux qui sortent chaque semaine et pourtant je n’ai pu m’empêcher de tout stopper pour refaire un jeu comme Link’s Awakening. J’ai hâte de le faire découvrir à la future génération.
Murray
J'aime me prendre la tête, mais uniquement quand c'est dans un jeu vidéo. Sinon j'aime aussi la vie, mais ce n'est pas un amour réciproque.
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