En janvier, The Pixel Post fait son Calendrier de l’Après ! Chaque jour, retrouvez un jeu sorti en 2020 que nous avons adoré mais qui n’a pas tout à fait eu l’écho que nous espérions. Aujourd’hui, Fanny vous parle de Littlewood, un des petits jeux feelgood de 2020.
Si l’année 2020 a été fortement marquée par la sortie d’Animal Crossing en mars, c’est un autre jeu feelgood sorti d’early access la même année qui a retenu mon attention. Car je savais dès le moment où j’ai posé les yeux sur des images de Littlewood de Sean Young que je tenais là un bon remplaçant à Stardew Valley, que j’ai exploré en long, en large et en travers. Mais là où Stardew Valley vous mettait dans la peau d’un employé en burnout devenu fermier pour suivre les traces de son grand-père, ici vous jouez le rôle d’un aventurier amnésique qui a sauvé le monde et qui doit maintenant reconstruire sa ville et retrouver ses souvenirs.
Les premiers jours seront plutôt simples : couper quelques arbres, casser quelques cailloux, élever ou creuser le terrain et construire des maisons au fur et à mesure pour les habitants qui viendront repeupler votre ville, apportant avec eux un talent particulier et donc un schéma pour construire un nouveau bâtiment utile à la vie quotidienne. Le jeu vous débloquera doucement de nouvelles possibilités : les habitants auront de plus en plus d’envies, que ce soit par rapport à l’emplacement de leur habitat ou sa décoration intérieure, de nouveaux lieux vous seront accessibles au fur et à mesure de votre montée en compétence, que ce soit pour farmer de nouveaux matériaux ou pour gagner des bonus supplémentaires, et des schémas et objets nécessaires à votre avancée apparaîtront dans les différents magasins.
Là où Littlewood se démarque des autres jeux du genre, c’est par son incroyable bonne humeur (il faut tout de même rappeler que Stardew Valley fait une critique acerbe du capitalisme débridé et de son effet sur les gens et la nature), renforcée à chaque instant par des personnages toujours ravis de votre présence et de ce que vous pouvez leur apporter. Tout le monde vous aime, vous êtes après tout le héros qui a sauvé leur monde, et vous ne pouvez rien faire de mal à leurs yeux, ce qui est toujours agréable. Mais surtout, vous n’avez pas besoin de courir après le temps. L’heure n’avance pas par rapport aux secondes passées en jeu mais plutôt par rapport à votre barre d’énergie, qui baisse selon les actions que vous réalisez, notamment la récolte de matériaux. Pas d’heure limite pour aller à tel magasin ou rencontrer tel habitant, pas de course après les saisons pour obtenir l’objet que vous vouliez absolument ou faire pousser tel arbre assez vite, Littlewood est une ode au fait de prendre son temps, de savourer le moment présent et faire ce qu’on peut dans une journée, tout en sachant qu’on pourra faire le reste le lendemain.
Vous n’échapperez pas à l’importance de l’argent dans Littlewood mais celui-ci aura pour but d’être réinjecté dans votre communauté, que ce soit par l’achat de schémas pour améliorer les maisons de vos amis ou par l’achat d’améliorations dans les différents bâtiments. Tout dans le jeu est centré autour du fait d’investir pour améliorer la vie des autres et ça participe très fortement à son ambiance très feelgood et bon enfant. En bref, Littlewood est une jolie petite découverte qui mérite bien le coup d’œil depuis sa sortie d’early access, surtout si vous avez déjà poncé tous les classiques du genre.
Fanny Dufour
Rédactrice le jour et rédactrice en chef la nuit. J'aime qu'on me raconte des histoires, mais seulement dans les jeux.
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