C’est au coeur d’un stand magnifique et accompagnés d’une bonne bière brune fournie par les développeurs que nous avons mis les mains sur Kingdom Come Deliverance, titre créé par Warhorse Studios.
Si vous attendiez un énième jeu de rôle médiéval avec donjons et dragons, c’est raté. KCD est un titre vous plaçant dans la peau d’un banal homme de main dont la carrière débute. L’ambition du titre est de proposer un jeu au scénario intéressant, mais en se basant sur un réalisme presque obsessionnel. Vous portez une armure lourde ? Amusez vous à en prendre une autre, et vous n’avancerez plus. Vous voulez vous rendre dans la bourgade voisine à cheval ? Ayez du temps devant vous.
Le titre se place d’ailleurs en Bohème, en 1403 exactement. Pour rappel, la Bohème était une région historique d’Europe centrale, dont la République Tchèque faisait partie à l’époque. C’est dans ce contexte historique riche et complexe en intrigues politiques que Kingdom Come Deliverance déroule son contexte. Ce jeu est une simulation médiévale, placée au sein d’une intrigue fictive mais néanmoins plausible.
Notre démo nous invitait à endosser le rôle de notre quidam du Moyen-Âge, dépêché par son seigneur local dans une ferme pour enquêter sur un véritable massacre. En chemin on se familiarise avec les commandes, qui retranscrivent assez bien la lourdeur d’un homme d’arme équipé. Les coups d’épées sont lents, exigeant plusieurs positions de garde, et le jeu ne vous permet absolument pas d’aller dézinguer des bataillons entiers. La séquence fermière de notre session était donc une enquête durant laquelle nous devions collecter des informations en observant les traces et en interrogeant les locaux. Malheureusement, la séquence n’était pas des plus palpitantes, et honnêtement, nous nous sommes quelque peu ennuyés, ne pouvant pas réellement sortir de ce petit espace pour observer ce que le monde avait à nous proposer.
Techniquement, Kingdom Come Deliverance ne casse pas des briques mais est cependant très propre et je n’ai constaté que quelques bugs de collision, rien de bien méchant ! Et surtout, tout rend vrai, authentique et on sent là toutes les recherches qui ont été menées pour coller le plus à la réalité de l’époque. Nous ça ne nous a pas emballé sur le moment, mais clairement, le titre s’adresse à un type de joueur particulier et il serait de mauvaise foi que de ne pas admettre que pour ce type de joueur là, ça s’annonce très bien.
Mallory Delicourt
Rebut de l'Education Nationale, il étudie désormais la géographie de la Temeria, la mécanique de Mario Kart et les méthodes d'infiltration des agents augmentés.
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