Dishonored 2 faisait malheureusement partie de cette vague de titres ayant connu des succès en demie teinte lors de leur sortie. Malgré tout, le succès critique et les soldes aidant, Dishonored 2 a réussi, comme le premier opus, à faire sa place. Et comme le premier épisode, il a le droit à son extension en stand alone, intitulée La Mort de L’Outsider. C’est sur cette extension que nous avons passé quasiment une heure lors de cette Gamescom.
Nous incarnons Billie Lurk, que les joueurs connaissaient en tant que capitaine du Dreadful Whales sous le nom de Megan Foster. Si on vous laissera le soin de découvrir de quoi est fait le scénario, sachez qu’en plus de la quête principale, des contrats seront accessibles et scénarisés, histoire de distraire longuement le joueur de son but premier. Cet ajout est très appréciable et vient renouveler un titre à la liberté d’approche immense, mais au scénario dirigiste.
Côté prise en main, c’est presque la même chose, à la différence des pouvoirs, que nous avions au nombre de trois pour Billie. Le premier est un pouvoir de déplacement, qui varie par rapport à ceux d’Emily et Corvo puisqu’il s’agit de créer une copie de soi même plus loin. Ainsi, traverser une grille s’avère possible pour peu qu’un point de réapparition soit disponible. Intéressante variante donc qui promet quelques combos sympathiques. Le second est le vol de visage. On peut apparaître aux yeux des ennemis comme l’un des siens en copiant littéralement le visage d’un ennemi préalablement maîtrisé mais en vie. Soumis à la jauge de pouvoir, ce dernier est évidement temporaire, mais permet de traverser des pièces entières sans être attaqué. Enfin, le dernier pouvoir revêt un aspect plus tactique puisqu’il s’agit de créer une projection astrale de Billie dans une zone et de s’y déplacer librement en 3 dimensions. On peut ainsi repérer les lieux, et marquer les ennemis alors que le temps est figé. Cela promet une planification plus importante des actions, pour un résultat plus meurtrier ou efficace, ça c’est le joueur qui décidera.
Rien à dire techniquement, c’est le même moteur que Dishonored 2, au rendu toujours aussi efficace associé à la direction artistique qui à mon sens, reste brillante. Karnaka est toujours aussi plaisante à parcourir, recèle toujours autant de secrets et de morceaux de vie. Vendu en stand alone, La Mort de l’Outsider devrait tenir en haleine le joueur pendant environ 8 heures pour les pressés et une bonne quinzaine d’heures pour les complétistes. J’ai beaucoup aimé retrouver l’univers, et Arkane a réussi à suffisamment innover dans les capacités du personnage pour créer de nouvelles synergies et renouveler le gameplay. Dans l’état actuel du jeu, aucune raison de ne pas chaudement recommander de sauter le pas si vous avez aimé le jeu de base.
Mallory Delicourt
Rebut de l'Education Nationale, il étudie désormais la géographie de la Temeria, la mécanique de Mario Kart et les méthodes d'infiltration des agents augmentés.
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