Lors de cette Gamescom 2018 Chibi a pu poser les mains sur Mutant Year Zero, le RPG tactics post-post apo développé par The Bearded Ladies et édité par Funcom. Après sa petite session de jeu, nous avons pu poser des questions à Mark James Parker, le producteur du jeu. Mutations, craft, contexte général du jeu, il a répondu à toutes les questions que nous nous posions.
Le genre du post-apo revient très à la mode en ce moment dans les jeux vidéo. Comment se démarquer des autres ?
Il y a plein de jeux de zombies mais notre jeu est un peu différent. Il est situé dans un monde qui a été détruit par des épidémies et des guerres mais l’Humanité n’existe plus dans notre jeu, on contrôle des mutants, il n’y a pas d’humains. Enfin si, il y en a un, l’Ancien de l’Ark et il a une histoire mystérieuse. Je ne veux pas trop en dire mais il en sait plus que ce qu’il laisse croire. Mais je pense que notre monde est très beau, c’est agréable de jouer dans un environnement post-apocalyptique totalement envahi par la végétation et un peu effrayant à vrai dire. Mais nos décors vont parler pour eux-mêmes quand les gens joueront.
Mais justement, les décors de jeux post-apocalyptiques se ressemblent tous pas mal et restent plutôt génériques. Avoir des mutants est le seul moyen de se différencier ?
Notre scénario est unique, il y a des twists, des choses intéressantes à découvrir. Tout est centré sur la découverte, sur le fait de parcourir le monde et tout ce travail que l’on a fait autour de l’univers, où des objets qui nous sont familiers seront très différents du point de vue des mutants. Par exemple, au début du jeu, ils trouvent une radio qu’ils appellent une « boom box » car c’est ce qu’il y a marqué dessus donc ils pensent que c’est un explosif à cause de son nom. Ou aussi une tenue de hockey sur glace, qu’on voit dans la démo, qu’ils appellent « gladiateur » car ils pensent que c’est pour se battre sur la glace. Et ils utilisent la glace pour blesser encore plus le joueur, ce qui est ironique. Et nos environnements sont très variés.
Dites nous en un peu plus sur ce système de mutations ?
Il y aura plus de personnages à recruter que dans la démo donc il y aura plus de mutations car chaque personnage a des mutations uniques et son propre arbre de mutations. Je ne veux pas trop spoiler mais certaines d’entre elles seront liées à celles des ennemis. Vous avez joué aujourd’hui à un niveau qui avait un ennemi appelé le « Novasect », il avait des pouvoirs électriques et vous pouvez trouver au moins un personnage avec des pouvoirs similaires.
On a pu apercevoir un système de crafting dans le jeu. Comme cela marche-t-il, notamment pour les armes ?
Vous allez pouvoir bien évidemment trouver de nouvelles armes mais il y aura un établi dans « The Ark », qui est le QG des mutants (le hub central) et vous pouvez ramener des pièces entières de modification et les rajouter sur vos armes à l’aide de cet établi, ce qui leur donnera des améliorations électriques, de feu… Vous pouvez également les améliorer avec des pièces détachées que vous pouvez trouver et une monnaie qui peut être utilisée pour les rendre par exemple plus précises.
La difficulté de Mutant Year Zero semble assez élevée, au vue de la partie que l’on vient d’effectuer. C’est une réelle volonté de proposer un challenge au joueur ?
La difficulté est encore en cours d’équilibrage, on va aussi prendre en compte ce que vous dites ici à la Gamescom. Mais oui, on va un peu plus équilibrer tout ça, c’est censé être plus dur dans les niveaux de difficulté les plus hauts et être un vrai défi, mais que ce soit plus facile en normal sera sûrement une bonne chose pour la plupart des joueurs. Mais dans la démo, vous êtes déjà à peu près à un quart du jeu donc dans une partie normale, vous avez déjà vu d’autres choses avant, vous êtes censé être plus familier avec les mécaniques du jeu. Mais oui c’est plus dur dans une démo de 40/45 minutes de tout comprendre.
Mutant Year Zero est, comme vous nous l’avez indiqué, un jeu de plateau très populaire en Suède. Dans le monde, tout le monde ne le connait donc pas forcément. Comment attirer ces joueurs vers votre titre ?
Le jeu de plateau n’était sorti qu’en Suède à la base dans les années 80 mais depuis, il y a eu un retour des jeux de plateau et des jeux de rôle dans le monde et plus d’intérêt pour le genre. Du coup, les livres ont été traduits dans plusieurs langues et les livres Mutant sont maintenant vendus dans le monde entier. Nous avons donc cette licence très forte et les gens qui connaissent les livres ou qui commencent à s’y intéresser seront sûrement intrigués par le jeu mais surtout, nous avons des personnages qui attirent vraiment l’attention, ce qui aide pour notre titre.
Benjamin "Noodles"
Faire des jeux de mots c’est mon dada. J'aime bien tous les jeux aussi. Sauf les mauvais ou ceux qui nous prennent pour des glands.
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