Cette fois-ci dans Partie Rapide, Murray ouvre des boites dans Boxes: Lost Fragments et Tristan apporte de la liberté à la galaxie dans Stargate: Timekeepers.
Boxes: Lost Fragments
Hey pssssttt ! Ouais toi là, c'est à toi que je parle ! Alors comme ça tu aimes le bruit des cliquetis ? Ton truc c'est les mécanismes qui tournent encore et encore avec le son des écrous qui s'entrechoquent ? Allez viens, n'aie pas peur, on vient de me livrer de la Boxes: Lost Fragments, tu vas kiffer t'inquiète (*commence à ouvrir son imperméable*).
WHAT'S IN THE BOX ?!!!
Alors, qu'est-ce que tu veux savoir ? Le fournisseur ? C'est Big Loop Studios, un studio germano-bulgare qui n'en est pas à son coup d'essai dans le puzzle game. Mais ici avec Boxes: Lost Fragments, ils sont partis en mode full The Room. Pas le film tellement mauvais qu'il est devenu un classique hein, je parle de la série de jeux, de la Rolls-Royce du puzzle game à base de coffres à ouvrir, maquettes à débloquer et cliquetis à entendre.
Bah Boxes est très proche de ça. Peut-être même un peu trop, mais bon, quand la drogue ultime n'a pas donné un nouvel échantillon depuis 2021 et son 4ᵉ épisode, faut bien trouver son bonheur quelque part. Alors dans Boxes, on incarne un voleur qui se retrouve coincé dans une tou... non, mais je le vois à ton regard, tu t'en fiches de l'histoire, tu n'es pas ici pour ça. Tu as bien raison, de toute façon, elle est aussi intéressante que moi après 3 verres, et en plus, il n'y a pas vraiment de fin.
Non, toi, tu veux savoir dans quoi tu t'engages, je comprends. Ce que je peux te dire, c'est qu'en sniffant ça, tu voyageras sur 5 étages avec à chaque fois 4 niveaux correspondants à autant de boîtes permettant d'obtenir des objets à manipuler et placer pour obtenir l'accès à l'étage d'après. Ouais, je ne suis pas là pour te vendre un produit complexe, moi. Boxes, c'est simple, efficace, ça va droit au but et ça, c'est ce que tu es venu chercher.
Quoi ? Tu crois que je me moque de toi, c'est ça ?! Hey, j'ai que du bon produit moi ! Bon d'accord, d'accord, j'avoue que si tu viens pour du puzzle game hardcore, du truc qui va te retourner le cerveau, c'est pas Boxes qui va te donner ta dose. C'est simple façon "tu ne vas pas rester bloqué plus d'une minute sur une énigme" simple. Et même dans le cas où tu n'as pas vu un mécanisme planqué quelque part, y a un système d'indices pour t'aider et même moyen de passer l'énigme.
Mais si t'es venu pour le cliquetis, ohhhh le cliquetis là, tu vas l'avoir. Mets ton casque, tourne la première manivelle en face de toi et ferme les yeux. Y en a tellement partout tout le temps que tu vas croire que tu es rentré à l'improviste chez toi pour tomber sur ton grille-pain en train de se taper la machine à laver pendant que le fer à repasser prend des photos avec un appareil jetable ! Vraiment, ça donne presque le tournis. Les parois qui coulissent, la boîte qui s'ouvre, des rails qui apparaissent, un pont qui se met en place. Tu te mets de la Boxes: Lost Fragments directement dans le nez et tu en as pour 3h30/4h de mechanism porn. Tu vas vivre ta meilleure vie à te dire "Oh, allez une dernière petite boîte et j'arrête pour ce soir". Ils disent tous ça tu sais…
Boxes: Lost Fragments a été testé sur PC via une clé fournie par l'éditeur.
Boxes: Lost Fragments, ce n'est pas le meilleur produit du genre, ne serait-ce que parce que ça essaye de copier un peu trop la série The Room sans atteindre son génie niveau gestion de la difficulté. Mais tu sais quoi, parfois tu as juste un manque et tu veux entendre du cliquetis à tout-va. Dans ce cas, ce nouveau produit est fait pour toi. Tu as encore un doute ? Tu devrais essayer la démo. Bah ouais, c'est bien connu, la 1ʳᵉ dose est toujours gratuite.
Stargate: Timekeepers
De toutes les licences de science-fiction qui commencent par star, Stargate est probablement celle qui a le moins d'adaptations. L'univers est pourtant propice à des nombreux genres de jeux. Du FPS à la tactique, on pourrait décliner cet univers à l'infini. Stargate: Timekeepers, de Slitherine, a donc fait le choix de l'infiltration tactique en temps réel.
Anubis repetita placent
Quand Stargate: Timekeepers a été annoncé en mai 2021, je dois vous avouer que je m'étais imaginé quelque chose dans le genre de XCOM. Je me voyais déjà diriger la base de Cheyenne Mountain, monter des équipes et les envoyer explorer des planètes forestières qui ressemblent furieusement à la campagne autour de Vancouver dans des missions tactiques au tour par tour. Un jeu qui compléterait l'aspect gestion d'un Exogate Initiative par des missions tactiques. Hélas, ce n'est pas la direction qu'a choisie Slitherine qui s'est orienté vers un tactical d'infiltration linéaire à la Commando, ce qui en soi n'est pas un mauvais choix, toutes les séries de la licence tournent autour de petites équipes discrètes (parfois) qui doivent s'infiltrer pour effectuer leur mission. Le seul problème étant que je ne suis vraiment pas très bon en tactical en temps réel. Comme j'ai pu le constater dans les premières heures sur ce jeu que j'ai fini par quitter, et relancer la campagne en facile.
Stargate: Timekeepers se déroule dans la suite de la saison 7 de Stargate SG-1. Après un tutoriel durant la bataille d'Antarctique, vous prenez le contrôle d'Eva McCain et son équipe (que vous découvrez au fur et à mesure, avant d'être lâché avec l'intégralité de l'équipe à la mission 5, sur 7). Premier problème : je comprends de vouloir distiller ses mécaniques au fur et à mesure, mais il est un peu frustrant que de n'avoir l'opportunité de jouer avec toute l'équipe qu'à l'approche de la fin du jeu. D'autant qu'Eva McCain et les premiers personnages que l'on utilise ne sont que très peu intéressants à jouer par rapport à ceux que l'on découvre plus tard. Chaque personnage a ses propres force et faiblesse. Eva est la standard DPS avec son P90 et sa grenade stun. En Antarctique, vous êtes accompagné de Max Bolton, le sniper qui a un passé avec Eva. Pareil ici, c'est standard, il peut tirer de loin, aveugler les Jaffas adverses et siffler pour attirer des groupes (de préférences dans le cône de tir d'Eva).
Vous le comprenez donc, chaque personnage est quelque peu complémentaire avec les autres et aura ses forces et faiblesses que leurs camarades pourront contrebalancer. Le souci étant que le jeu a tendance à vous lancer des défis qui ne pourront être résolus proprement que grâce au personnage que la mission compte vous présenter un peu plus tard. Par exemple, dans le jeu, vous effectuez une mission où des drones Goa'Uld patrouillent. Ces machines peuvent vous voir, que vous soyez camouflé avec Max ou caché dans les fourrés, et ne peuvent être tuées qu'avec une attaque énergétique (donc un Zat, que vous n'avez pas, car le personnage qui est équipé de cette arme est absent durant cette mission, ou la grenade stun d'Eva). On peut s'en sortir en réfléchissant un peu, mais le jeu vous introduit la solution au bout d'une vingtaine de minutes avec le personnage du docteur Derreck Harper et ses drones capables de hacker les robots et de les envoyer exploser sur des adversaires. En soi, ce n'est pas dramatique, c'est même plutôt agréable que d'avoir enfin une solution simple à un problème qui paraissait insoluble quelques minutes avant, mais j'aurais tout de même préféré pouvoir découvrir les classes à mon rythme, voir, pourquoi pas, former mon équipe avec mes classes préférées.
Stargate: Timeskeepers a été testé sur PC via une clé fournie par l'éditeur.
En soi, Stargate : Timekeepers n'est pas un mauvais jeu. Il faut juste accepter de souvent utiliser la fonction de sauvegarde rapide et être prêt à recharger sa partie dès que ça commence à déraper. Le jeu est difficile et parfois injuste, mais la solution à un problème n'est jamais ésotérique et c'est tout de même assez grisant que de trouver la combinaison de pouvoirs et d'actions qui vous permettront de vous défaire d'un groupe entier de Jaffas qui vous bloquent la route. Dommage que le jeu ne trouve son rythme qu'à la toute fin et qu'il faille attendre "fin 2024" pour que les 7 missions suivantes soient rajoutées. On a vraiment l'impression que le jeu a été sorti de manière prématurée et que le reste n'est simplement pas prêt.
Murray
J'aime me prendre la tête, mais uniquement quand c'est dans un jeu vidéo. Sinon j'aime aussi la vie, mais ce n'est pas un amour réciproque.
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