The Last Faith, ou un metroidvania gothique, hum, où ai-je déjà vu ça ? Et Inkulinati, ou de la stratégie au tour par tour enluminée et illuminée.
Les beaux jours reviennent et, avec eux, les campagnes de financement participatif de studios indépendants en manque de fonds. Il parait que vous avez mis de l’argent de côté pendant le confinement, peut-être voudrez-vous tout dépenser d’un coup et ce, pourquoi pas, dans de la promesse de titres à venir. À une semaine d’intervalle, deux jeux se trouvant dans notre viseur débutent le grand déballage sur Kickstarter afin d’assurer le bon déroulement de leur développement.
Développé par les frères Guglielmino sous la bannière de Kumi Souls Games, The Last Faith a comme un air de déjà-vu, n’est-ce pas ? Voyons, une structure non-linéaire à tendance metroidvania, des flèches de cathédrales à perte de vue, quarante couches de parallaxe et de gros ennemis qui tabassent… Mais oui, nous sommes effectivement en présence d’un bon vieux Souls-like en 2D ! En développement depuis deux ans, The Last Faith pioche allègrement, sans se cacher et parfois de près dans la besace des ténors originels, Castlevania et Bloodborne en premier lieu, ce qui ne l’empêche pas d’attirer la curiosité.
Sa fiche Kickstarter, généreuse en captures et autres dessins préparatoires, laisse entrevoir toutes les cases que le titre entend cocher, en reprenant certaines idées de gameplay à son compte (les fusils peuvent étourdir les ennemis, merci FromSoft). Avec une sortie prévue pour septembre 2021 sur PC, Switch, PS4 et One, The Last Faith devra digérer avec finesse toutes ces influences et emprunts et proposer une expérience homogène, sous peine de rejoindre nombre de prétendants alléchés par le succès de la formule dans l’abime de l’oubli. L’objectif de financement étant rempli à 90% après deux jours seulement, nul doute que Kumi Souls a su trouver son cœur de cible.
Le 26 mai, c’est l’équipe polonaise de Yaza Games qui placera sur les étals de Kickstarter son jeu de stratégie Inkulinati. Ce drôle de sobriquet désigne en fait le rôle du joueur/de la joueuse, aussi connu.e sous le nom de Maître.sse de l’Encre Vivante, qui livrera bataille à coups d’enluminures sur les marges d’épais volumes appelés à faire l’Histoire. S’emparant du caractère absurde de certains de ces dessins décoratifs, le studio entend semble-t-il allier le mystère qui entoure leur signification et l’humour de la farce médiévale. Pets et épées feront donc jeu égal, maniés par un bestiaire qu’on attend haut en couleurs et dont chaque action se verra retranscrite dans un texte écrit en temps réel.
On attend pour l’instant d’en voir plus (du gameplay est visible par ici) mais la proposition artistique est assez rigolote pour susciter l’attente dans nos rangs, en particulier celle de Shift, artiste Paint expérimenté. Pas fou, le studio a d’ores et déjà sorti l’artillerie lourde concernant les rétributions qui accompagneront le lancement de sa campagne de participation, le 26 mai prochain :
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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