Megabyte Punch, c’est des mechas, des pièces détachées et de la gentille électro qui tape. Pendant ce temps, Lethal League Blaze continue d’être alimenté en contenu – parce que, et bien, ça défonce.
Sorti en 2013 sur Steam, Megabyte Punch signait l’entrée sur le terrain de Team Reptile, futurs sportifs de Pong dopés aux amphétamines. On les connaîtra un an plus tard pour le nerveux et jouissif Lethal League, jeu de combat multi où mettre K.O. son adversaire nécessitait l’intermédiaire d’une balle de base-ball catapultée au plaisir à l’aide d’une raquette de ping-pong, d’une queue de crocodile à hoodie ou, plus exotique, d’un marteau. Ces débuts placés sous le signe du beat’em up ne se faisaient donc pas sans twist, notre héros de petit mecha pouvant se servir allègrement en pièces détachées laissées par feu ses ennemis et ainsi équiper tel buste boulonné ou telle foreuse bien huilée.
Dans des décors certes simplistes mais colorés de la même jolie teinte pastel que Lethal League, ça défouraillait en solo ou à deux, avec une indispensable option castagne générale à 4 joueurs. Et ce au son d’une électro cartoon racée – le contraire eut été étonnant venant d’amateurs des œuvres de Hideki Naganuma, compositeur de la turbulente ost de Jet Set Radio. C’est le 8 mai que l’hybride de Nintendo accueillera son portage, entre temps enrichi de deux niveaux, une compatibilité amiibo ajoutant une poignée de skins ainsi que d’un morceau signé Oscar van der Burgh/Runesound. Les joutes, seulement en local, pourront accueillir jusqu’à 4 participants.
Si on ne connaît pas la teneur des ventes, nul doute que l’accueil (qu’on espère enthousiaste) de Lethal League Blaze, précédent portage de Team Reptile sur Switch sorti l’été dernier, a dû décider le studio à dépoussiérer leur première production. Le jeu continue d’ailleurs d’être suivi de près par sa communauté avec l’organisation de tournois (portés en ligne dû au coronavirus) et par les développeurs avec, depuis la sortie, l’ajout sans frais supplémentaires d’un personnage ainsi que de skins en DLC. De quoi nourrir son lore étonnamment développé, qu’on aimerait, pourquoi pas, voir creusé dans un hybride beat’em up à la Megabyte Punch. Ou en metroidvania, on n’en est plus à un près.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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