Square Enix impose le télétravail à ses employés

Dans le but de créer un environnement de travail flexible pour ses employé·es, mais aussi de gagner en productivité, la direction de Square Enix va prochainement imposer le télétravail dans la société.

Au lieu d’utiliser le télétravail uniquement comme moyen de prévenir les infections pendant la pandémie actuelle, la direction de Square Enix annonce dans un communiqué publié hier qu’elle a décidé d’en faire une politique à part entière de l’entreprise. S’il peut être attractif de prime abord, ce nouveau mode de travail présente quand même de nombreux inconvénients.

Les employé·es éligibles au travail à distance seront divisé·es en deux catégories : celles et ceux entrant dans la catégorie «à domicile» seront au moins trois jours par semaine à la maison, alors que celles et ceux «au bureau» travailleront au moins trois jours par semaine depuis les locaux de l’entreprise. Cette nouvelle politique de Square Enix, qui va être mise en place dès le 1er décembre, vise à rendre l’entreprise plus robuste en temps de crise, misant sur une grande flexibilité dans les styles de travail pour renforcer sa productivité et aider les employé·es à équilibrer leur vie professionnelle et leur vie privée.

Les avantages sont réels pour l’employé·e (réduction des temps de transport par semaine, horaires plus souples, plus d’autonomie, et entre autres la limitation des nuisances inhérentes à la vie en entreprise comme les collègues relous le bruit des open spaces), comme pour l’employeur (réduction des retards et des dépenses, plus grande productivité des employé·es), mais il est bon de rappeler que les risques professionnels liés au télétravail existent bels et bien. Le stress et le burn-out sont toujours présents même en télétravail, et voir la durée hebdomadaire du temps de travail explosée à cause d’une sollicitation excessive n’est pas rare. Dans le milieu du jeu vidéo, il serait ballot de passer d’un crunch en entreprise à un crunch à la maison.

Square Enix avait mis en œuvre une politique de travail à distance sur tous ses sites dès le mois de mars pour éviter les contacts et protéger ses employé·es, ce qui n’a pas eu de réel impact sur ses chiffres de premier semestre 2020.