C’est un nouveau lundi miteux qui se dessine, et pour ne pas céder à la morosité du début de semaine, l’indé matin met en lumière un jeu indépendant, tout juste ou bientôt sorti, qui nous a tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. C’est à la charge de Super Cable Boy, ce jour, un plateformer les deux pieds dans la prise et le reste dans l’a e s t h e t i c.
« Chaud bouillant pour Super Cable Boy svp ! » s’est écrié à l’écrit Shift, notre docteur ès plateformers énervés, alors que je revenais d’une bien chiche pêche à la pépite dans la mare vaseuse qu’est Steam. Personne ne pouvait lui en tenir rigueur : il est vrai qu’avec sa cousinerie revendiquée au petit prince juteux du genre, ses promesses toujours appréciables de balancier au grappin et son ambiance planante alimentée à 380 volts, le jeu du développeur allemand Sørb sait attirer l’attention.
On va voir si, malgré le fait qu’on soit lundi, vous arrivez à suivre. Super Cable Boy, c’est l’histoire de..? Non, pas d’un câble, bien tenté, mais d’une petite console portable munie d’un câble qui va partir en quête d’un moyen de venir à bout du Glitch, mystérieuse menace faite de 0 et de 1 dont l’influence perturbe la bonne teneur de la réalité. Celle faite d’ouate et d’un ciel au si doux dégradé dans laquelle vit notre petit bonhomme, en tout cas. Au fil des chemins de murs sur lesquels rebondir et ceux à éviter au mieux, la console va tomber sur des cartouches de jeux qui vont lui fournir des pouvoirs. Triple saut, stase permettant de voler ou l’alternance de réalités… Autant de mécaniques qui vont, on l’espère, s’enchâsser au mieux pour doter Super Cable Boy de niveaux variés et rythmés, à la hauteur des références citées par son développeur.
Fin septembre, Sørb a profité de la mise à disposition de la démo de Super Cable Boy pour interpeller les différentes personnes dont le travail a inspiré le développement de son jeu et, on le suppose, sa sensibilité artistique. Parmi lesquelles on retrouve Maddy Thorson et Noel Berry pour Celeste, Edmund McMillen évidemment, Disasterpeace (car le touche-à-tout est également derrière l’ost du jeu) ou encore, plus étonnant, Niki Yang, animatrice sur Gravity Falls ou Clarence et doubleuse de Lady Rainicorne et BMO dans Adventure Time. Un cousin pas si lointain de Cable Boy, certainement – peut-être à retrouver officieusement en coop, dont le jeu devrait bénéficier si l’on en croit sa fiche. En attendant de vérifier cela, on pourra se tourner vers la page itch.io du créateur, où l’on trouvera notamment ce qui était encore un prototype de game jam de la star du jour.
Super Cable Boy sera disponible le 20 novembre prochain sur Steam.
Bonus. Et comme c’est dur de faire un choix excluant, on vous signale également les sorties de Kilta, un RPG aux combats en auto battler qui s’ouvre à l’early access, et de Syzygy, un jeu de puzzle qui demande de changer le plateau de forme pour atteindre la sortie des stages. Eux aussi seront disponibles le 20 novembre sur Steam.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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