C’est un nouveau lundi miteux qui se dessine et, pour ne pas céder à la morosité du début de semaine, l’indé matin met en avant une sélection de jeux indépendants sortis la semaine passée et s'attarde sur les promesses de celui qui nous a le plus tapé dans l’œil. De quoi repartir du bon pied, avec curiosité en bandoulière et foi en l’humanité. Cette semaine, opérateur·rice de mercenaires qu'on n'entend pas crier, dans Deadnaut: Signal Lost.
Originaire d'Australie, Screwfly Studios s'enorgueillit du statut culte de ses précédentes productions. On ne sait pas ce qu'il en est réellement, mais les deux compères qui constituent l'équipe ont décidé de reprendre le concept d'une d'entre elles pour son nouveau titre, Deadnaut : Signal Lost. Quelques changements ont été apportés mais reste la position en retrait, bien à l'abri derrière son panneau de commandes, quand sur le terrain, ça gronde et ça tremble.
Un Deadnaut, c'est un ou une pauvre bougre qui n'a, semble-t-il, rien de mieux à faire que de se frotter aux dangers de l'univers, sûrement payé·e pas bien cher et dont les chances de retour sont minimes. Bien heureusement, les gens paumés ça ne manque pas, et nous, nous sommes chargés de les guider dans leurs expéditions. Entre lunes ravagées et vaisseaux à la dérive, les missions à l'issue incertaine ne tarissent pas non plus, et lorsque des formes de vie inquiétantes se mêlent à la partie, on est quand même mieux derrière son écran.
À nous d'assurer la survie des Deadnauts sous notre charge, donc, un à la fois et mission après mission, et ce au tour par tour. Il faudra trouver un équipement adapté à la nature du terrain et des opposants rencontrés, en cherchant les meilleures synergies, ce que la progression façon roguelite encourage, bien évidemment. Deadnaut: Signal Lost devra prouver la robustesse de ses systèmes et la variété de sa structure pour convaincre, mais il capte d'ores et déjà l'attention de celles et ceux qui, comme nous, ne résistent pas aux interfaces diégétiques. Ici, c'est par l'intermédiaire d'écrans à la qualité variable que l'on suit l'avancée de notre pion, qu'il ou elle le veuille ou non, et en tapant sur de gros boutons jaunes qu'on lui indique quoi faire. Pour peu que le sound design soit au rendez-vous, notre satisfaction sera durable.
Deadnaut: Signal Lost est disponible sur Steam depuis le 29 mars.
Les autres sorties
Et comme c’est dur de faire un choix excluant, on vous signale également les sorties de Can of Wormholes (24/03, Steam), un puzzle game au fonctionnement aussi simple qu'il a l'air d'être poussé loin, on a hésité fort à en parler en jeu de la semaine, ça a l'air vraiment bien, Innchanted (28/03, Steam), Overcooked-like aux manettes d'une auberge, experiment: one (28/03, Steam), virée horrifique dans des bureaux vidés de toute présence, OxFF (28/03, Steam), drôle de machin avec autant d'ambiance que ses paysages sont désolés, Railways: Train Simulator (29/03, Steam), moins simulateur de train que d'aiguilleur de voies, afin de ramasser plein de petits bonshommes, et d'Uragun (30/03, Steam), twin-stick roguelite dans le cockpit d'un gros robot.
Poursuivons avec Vertigo 2 (30/03, Steam), jeu d'action en VR, j'y connais rien, mais c'est joli et les possesseurs de casques ont l'air à fond, écoutez, Mr Rabbit's Cambridge Point and Click Adventure (30/03, Steam), c'est joli, tu cliques et il se passe des trucs mignons, Undead Horde 2: Necropolis (30/03, Steam), sorte de réappropriation d'Overlord sortant d'accès anticipé, Troublemaker (31/03, Steam, Epic, GOG), beat'em up indonésien en 3D qui semble tenter plein de trucs, Landfall Archives (31/03, Steam), super initiative du studio créateur de Totally Accurate Battle Simulator, lequel propose de tester gratuitement ses jeux jamais finis, et BETON BRUTAL (31/03, Steam), déjà meilleur titre de l'année pour un jeu de plateforme en 3D façon parkour dans des bâtiments abandonnés.
Les principales sorties de la semaine à venir sont à retrouver dans les miettes de l'actu.
Seastrom
C'est la Loire qui coule dans les veines de Seastrom, mélangée aux subtilités de la vaporwave. Possibilité de l'amadouer en lui parlant indés et D&D (Dreyer et Digimon).
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