Certes, cette nouvelle année – que je ne vous souhaiterai pas, ça suffit maintenant, overdose de bonne année – démarre bien piteusement, entre Trump qui semble vouloir jouer à Global Thermonuclear War, les vœux d’Emmanuel Macron et la forêt australienne qui flambe, nous ne sommes pas sortis des orties. Cependant, point de koalas calcinés dans les lignes qui suivent : c’est l’heure des bonnes nouvelles.
Valve change sa politique de gestion des OST
Jusqu’ici considérées comme des DLC – et donc impossibles à acquérir sans posséder le jeu auxquelles elles correspondent – les bandes-originales de jeux sont désormais gérées comme des entités à part entières sur Steam et peuvent donc être achetées séparément, grâce à la mise à jour de cette semaine.
Cette nouvelle gestion de la musique se voit agrémentée de quelques options de confort, telles que la possibilité de choisir le dossier de téléchargement des OST – hé oui, car en tant que DLC, elles se retrouvaient dans le dossier du jeu jusque-là – afficher uniquement les OST dans sa bibliothèque Steam grâce à un nouveau filtre et, plus intéressant encore, permettre aux développeurs de proposer différents formats pour les pistes musicales, implémenter livrets et pochettes, ainsi que proposer sur Steam l’OST d’un jeu non-disponible sur la plateforme.
Cependant, je me permettrai deux bémols dans ce qui est tout de même une bonne nouvelle. En effet, et bien que l’opération soit facilitée par la mise à jour, il se trouve que cette nouveauté n’est pas rétroactive : les studios devront ôter le statut de DLC à leurs albums par eux-mêmes, pas certain donc, que tout le monde fasse l’effort ou pense à le faire. Enfin, je tiens à rappeler qu’une très grande majorité de ces albums sont disponibles depuis longtemps sur bandcamp, et que les musiciens y sont bien bien mieux rémunérés que les studios le sont sur Steam. Et donner des sous aux créateurs de musique, c’est bien aussi.
To the Switch
Alors que Impostor Factory, le titre à venir de Freebird Games, se profile enfin pour la fin d’année 2020, le studio de Kan Gao nous propose de patienter bien sagement en refaisant le premier titre de la saga, To the Moon, oui mais sur Switch. Évidemment sur Switch. Il ne s’agira pas d’un simple portage, mais d’un remake sous Unity (l’original de 2011 ayant été bricolé sous RPG Maker XP), tiré quant à lui de la version mobile de 2017.
J’en rajoute une couche, mais To the Moon, c’est de la SF maline et mélancolique, teintée d’humour et de dialogues délicieux. Les docteurs Neil Watts et Eva Rosalene travaillent pour Sigmund Corp, une entreprise proposant de créer aux personnes en fin de vie des souvenirs artificiels, leur permettant ainsi de lâcher leur dernier soupir en ayant la sensation d’avoir accompli leurs rêves et mené la vie qu’ils souhaitaient, libérés ainsi de tout regret. Possesseurs et possesseuses de Switch, épargnez-vous le regret de ne jamais avoir touché à To the Moon.
Le titre sera disponible sur le Nintendo eShop le 16 janvier, et j’espère fort que A bird Story et Finding Paradise lui emboîteront le pas.
C’est fou comme ça grandit
Allez, on commence par la moins bonne nouvelle des deux : The Surge 2 se voit enrichi d’une grosse extension nommée The Kraken. Le titre de Deck13 était une des bonnes surprises de l’année, en proposant un Souls-Like futuriste relativement accessible pour un titre du genre, avec cependant son lot de bonnes idées de gameplay et d’univers. The Kraken ajoutera donc plusieurs heures de scénario, ainsi que les nouvelles armes, zones et ennemis inhérents à une telle extension. Son prix est encore inconnu, mais on sait d’ores et déjà qu’elle sera disponible le 16 janvier et directement jouable dès le 14 pour les acheteurs du Season Pass – qui pour l’instant proposait juste des armes et tenues pour 20 balles, ce qui pique un poil – ou de l’édition Premium. Je préconiserais d’attendre que le prix de l’extension seule soit révélé avant de se jeter sur le Season Pass tout de même.
De même, Chucklefish annonce un DLC – cette fois-ci gratuit – pour son chouette Wargroove, jeu de stratégie au tour par tour sorti l’année dernière. Intitulé Double Trouble, celui-ci sortira le 6 février sur toutes les plateformes sauf la PS4, et proposera une nouvelle campagne solo et coop, nous mettant dans la peau de cambrioleurs tentant de réussir le plus grand cambriolage de l’histoire et me voilà absolument ravi, car j’aime si fort les histoires de braquages. Nouveaux personnages donc, nouveaux types d’unités (voleurs et fusiliers), nouvelles missions d’arcade, mais également des salons publics et privés permettant de jouer sur les cartes personnalisées et de nouveaux outils pour le mode éditeur. Une assez grosse extension donc, espérons simplement que depuis Starbound, Chucklefish soit plus réglo envers ses employés et collaborateurs, sans quoi cette bonne nouvelle ne le serait plus tant.
Ça va vite, ça va vite !
L’AGDQ – Awesome Games Done Quick – 2020 bat de nouveau son plein et fête déjà ses dix ans. Il s’agit de marathons semi-annuels de speedrun, organisés par le site Speed Demos Archive, et qui lèvent des fonds pour diverses organisations caritatives – généralement Médecins sans Frontières durant les sessions d’été (les SGDQ) et Prevent Cancer Foundation en hiver (les AGDQ). L’évènement attire de plus en plus de spectateurs et lève toujours plus de fonds, puisque depuis janvier 2017, les GDQ dépassent les deux millions de dollars de dons, les trois millions ayant même été atteints l’été dernier. Le compteur n’est pour le moment qu’à 1,5 million, mais je ne me fais aucun souci quant à l’issue de l’évènement, la très grande majorité des dons se faisant toujours au cours des dernières heures.
Le planning est toujours disponible ici, et même si au moment où vous lirez ces lignes il ne restera plus beaucoup de runs à regarder, celles-ci seront disponibles sur la chaine YouTube de l’évènement et croyez-moi, certaines valent le coup, même en différé. Si les vénérables Resident Evil, Tony Hawk, Zelda et autres Mario sont encore et toujours de la partie, de très nombreux titres de 2019 sont pour la première fois speedrunnés en direct – tels que Control, Blasphemous, Cadence of Hyrule, Manifold Garden ou Untitled Goose Game – nous rappelant ainsi que vraiment n’importe quel jeu peut se plier à la pratique. Du beau jeu encore donc, et pour la bonne cause.
Et puisqu’on en est à parler de stream et de bonnes causes, rappelons également que le Stream Reconductible est de retour de sa pause bien méritée de fin d’année et que les dons sont toujours reversés à la caisse de grève.
Bonus
Je suis en garde d’un gros chat et d’un chaton pour le mois de janvier, n’est-ce pas merveilleux ?
Shift
Camélidé croisé touche de clavier et militant pro-MS Paint. J'aime les jeux indés à gros pixels, les platformers sadiques et les énigmes.
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