Bienvenue dans l'Agenda du Pixel ! Votre rubrique dominicale où nous passons en revue les sorties de jeux vidéo pour la semaine à venir. Une sélection tout à fait subjective, incomplète et de mauvaise foi, et néanmoins indispensable pour parvenir à s'y retrouver dans le flux continu des nouveautés !
Tût-tût les pixelos, c'est la rentrée ! Tout va bien ? Vous avez survécu aux vacances, à la reprise du travail et à la tête cireuse de Geoff pendant la Gamescom ? Parfait ! C'est l'heure de reprendre la vie normale et de voir vos backlogs se remplir comme jaja, puisque ce mois de septembre s'annonce extraordinairement rempli.
La grosse sortie du moment : LOLLIPOP CHAINSAW RePOP
De quoi s'agit-il : C'est le remaster d'un jeu d'action joyeusement stupide de 2012 signé par pas moins que James Gunn (période pré-Marvel) et Suda51 (période post-No More Heroes II). On y parcourt une invasion de zombies combattue par une pom-pom girl à tronçonneuse, qui porte la tête de son petit ami à la ceinture. Rien de moins.
Pourquoi s'y intéresser : Lollipop Chainsaw avait pour lui son ambiance folle, son humour absolument débile et son héroïne parfaitement dans le ton. Le titre avait tout de même une limite : c'était un poil trop court (de mémoire, on voyait le générique de fin en moins de 6h). Maiiiiis ça donne quand même un peu envie d'y revenir douze ans plus tard, d'autant plus que le remake de Dragami Games a l'air tout à fait propre.
Les autres titres prometteurs : Evotinction, Warhammer 40,000: Space Marine 2, DeathSprint 66
De quoi s'agit-il : Jeu d'horreur/infiltration dans un contexte de station spatiale futuriste, Evotinction est la première production du studio chinois Spikewave Games. On y suit un scientifique qui doit échapper à une IA malveillante, mais au fond, n'en sommes-nous pas tous·tes à ce stade de notre vie ?
Pourquoi s'y intéresser : La SF chinoise se porte bien, et entend le prouver avec ce titre qui pourrait bien offrir quelques séquences assez chouettes si sa promesse de proposer de l'infiltration assez élaborée s'avère tenue.
De quoi s'agit-il : Comme il sort environ 350 jeux Warhammer à l'année, c'est dur de s'y retrouver. Mais celui-ci, c'est un gros titre d'action-aventure assez bourrin qui fait suite à un épisode de 2011 qui avait été salué par la critique (ce n'est pas évident pour un jeu issu de cette licence).
Pourquoi s'y intéresser : Alors, je ne suis pas un gros client de cet univers. Mais il faut reconnaitre que Saber Interactive a l'air d'avoir bien compris ce qui faisait tout le fun du premier jeu (des cris, des explosions et du rythme) sur ce Warhammer 40 000: Space Marine 2. C'est un studio qui a des reins assez solides et qui est capable de faire de belles choses quand il s'agit de flammes et de fureur, alors je suis curieux du résultat.
De quoi s'agit-il : DeathSprint 66 s'attaque à un genre étrangement rare dans le jeu vidéo : la course à pied. Mais pour rendre ça autre chose que mortellement ennuyeux, on nous place ici dans un contexte futuriste, avec des cyborgs (violents) qui courent super mega turbo vite !
Pourquoi s'y intéresser : Ce qui attire mon attention là-dedans, c'est surtout que le studio derrière ce pitch étonnant, c'est Sumo Digital. Une grosse boîte aux productions assez variées qui a fait le mercenaire pour pas mal d'éditeurs et s'est déjà par exemple distinguée en signant les très bons jeux de courses Sonic pour le compte de Sega.
Et sinon, y'a quoi d'autre ?
Edge of Sanity, c'est un jeu de survie narratif lovecraftien situé en Alaska. Le trailer est assez prometteur, mais attention, c'est signé par Vixa Games, dont les précédentes productions étaient extrêmement éloignées de ce genre de délire.
Fowl Damage prouve qu'on ne fait pas de puzzle game sans casser des œufs. Vous savez. Parce qu'on y incarne un œuf. Et qu'il faut éviter de le casser. Bon, ç'a l'air bien.
L'esthétique pseudo-PS1 continue de livrer du jeu d'horreur à gogo. Dans Fear The Spotlight, il faudra explorer un lycée après des bails occultes ayant mal tourné, et fuir un monstre à tête de projecteur. Bref, un lundi dans un lycée public sous-financé.
Spécialiste des jeux de plateforme bien, mais pas excellents, WayForward s'est associé à Atari pour Yars Rising, tentative de résurrection d'une licence dont le premier épisode est sorti quelques mois après l'accession au pouvoir de François Mitterrand.
Elsie se vend comme un jeu d'action-plateforme frénétique "en technicolor". Depuis quand on ne vous a pas donné comme argument principal de quelque chose une sortie "en technicolor" ? 1955 ? Allez savoir.
Ce qui manquait aux 1320436 RPG de simulation agricole qui sortent chaque mois sur Steam, c'était une ambiance marronnasse et déprimante. Mirthwood entend bien remédier à cela. Si c'est votre trip, après tout...
Hollowbody est un jeu d'horreur qui aura du mal à nous faire croire que ce n'est pas juste Silent Hill avec une fausse moustache en ectoplasme. Mais c'est un titre à surveiller, car il est issu du studio qui nous avait déjà livré le charmant Chasing Static.
Deux ans après Grapple Dog, le studio Medaillon Games est de retour avec son chien, son grappin et désormais son sidekick avec un flingue. Dites bonjour à Grapple Dogs : Cosmics Canines.
Yep. Wild Bastards. C'est Void Bastards, mais dans un contexte western. Yep, yep. Je n'avais vraiment pas beaucoup aimé le précédent jeu de Blue Manchu, donc je ne ferai pas de commentaire supplémentaire, mais écoutez, ça plaira aux amateurs de FPS rétro, sans doute.
Les mots du synopsis de ce jeu de vroum vroum à Hong Kong incluent "lifestyle" "luxe ultime" et "véhicule d'exception". Je ne suis probablement pas la cible, même si je viens de faire la révision de ma Twingo et que ça m'a coûté 400 balles. C'est aussi ça la rentrée.
Selfloss nous plonge via un jeu d'action aventure dans les méandres du folklore traditionnel slave, et ç'a l'air tout à fait charmant !
Dans Caravan SandWitch, on explore une contrée mystérieuse dans une ambiance relax de science-fiction "inspirée par les paysages provençaux". Comment résister ?
Dans Mexico, 1921 : A Deep Slumber, vous incarnez un photographe dans le Mexique post-révolution dans les années 20, ce qui est en soi un contexte super intéressant. À noter que le jeu est coproduit par des musées et une bibliothèque nationale, avec un aspect documentaire très poussé.
Comment faire pour se démarquer dans la jungle des roguelike deckbuilders ? En tentant un setting original ! Pour Pyrene, cela consiste à placer son intrigue dans la mythologie gauloise pré-romaine !
NanoApostle est un boss rush. C'est-à-dire qu'il y a des boss, et que vous devez les taper, et c'est à peu près tout. Mais si c'est bien fait, ça peut être super bien ! Au moins, les trailers sont rythmés !
Côté Early Access
Et si, au lieu de créer une ferme dans un petit jeu de gestion cosy, vous gériez un restaurant ? Quoi ? On a déjà donné ? Bon, eh bien, on va faire avec, et se lancer dans l'accès anticipé de Chef RPG dont le titre annonce assez bien le programme.
J'en avais parlé dans le dernier agenda, mais il a été repoussé in extremis : Reka, simulateur de petite sorcière inspiré du folklore slave (décidément), arrivera finalement cette semaine en accès anticipé.
zalifalcam
J'aime les jeux double A, les walking simulateurs prétentieux et les JRPG, et plutôt que de me soigner, j'écris à leur propos.
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