L'Agenda du Pixel du 7 au 13 avril 2025

Bienvenue dans l'Agenda du Pixel ! Votre rubrique dominicale où nous passons en revue les sorties de jeux vidéo pour la semaine à venir. Une sélection tout à fait subjective, incomplète et de mauvaise foi, et néanmoins indispensable pour parvenir à s'y retrouver dans le flux continu des nouveautés !

Comme prévu, le mois d'avril va être brutal, avec des dizaines de jeux qui vont saturer vos whishlists et vos backlogs. C'est pas moins d'une cinquantaine de productions notables qui sont déjà épinglées sur nos tableaux internes. Presque deux titres par jour (sans compter tous les trucs nuls que je ne mentionne jamais dans cette rubrique). Comment s'y retrouver ? Eh bien en lisant fidèlement l'Agenda du Pixel avec votre café du dimanche matin, pardi.

La grosse sortie de la semaine : Promise Mascot Agency

De quoi s'agit-il : imaginez que votre travail c'est d'être une sorte de yakuza mort-vivant devant gérer un love hotel avec des yokaï dégueulasses dans une version alternative et mystique du Japon underground ? Bienvenue dans Promise Mascot Agency.

Pourquoi s'y intéresser : je place d'énormes espoirs dans ce jeu, parce que c'est la nouvelle production des zinzins de Kaizen Game Works, à qui l'on doit l'incroyable jeu d'enquête Paradise Killer sorti il y a quelques années. Ce dernier était imparfait mais avait un propos, un univers et une approche du gameplay super originaux. J'ai super hâte de découvrir leur nouvelle proposition.

Les autres titres prometteurs de la semaine : Blue Prince, Burden of Command, Commandos: Origins

De quoi s'agit-il : Blue Prince est une sorte d'escape game à l'envers, où il est question de progresser de plus en plus profondément dans un manoir bourré d'énigmes retorses.

Pourquoi s'y intéresser : le premier jeu de Dogubomb a attiré tous les regards lors de sa phase de preview et de démo. Les gros amateurs de jeux de casse-tête tordus (je pense à notre collègue Murray) sont aux aguets, et les voyants sont au vert. On a confiance.

De quoi s'agit-il : Burden of Command est de cette catégorie de jeux dont on vous parle rarement : un simulateur précis et millimétré de guerre réaliste avec des p'tits bonshommes simulés au pixel près et plein de tableaux et de chiffres. Nous n'ignorons pas ces choses parce que c'est nul, mais parce que NOUS, on est nuls à ce style de jeu. C'est pour ça qu'on a recruté glau sur le site (non, en vrai la raison, c'est qu'il est super cool).

Pourquoi s'y intéresser : Burden of Command a été annoncé par le studio Green Tree en 2018, et a subi un fort long processus de développement qui a plusieurs fois failli s'arrêter au bord du chemin. Mais il a fini par trouver sa voie jusqu'à une date de sortie, et il est attendu par les fans de stratégie militaire comme une des propositions les plus abouties de l'année. Si c'est eux qui le disent, hein !

De quoi s'agit-il : pas vraiment changement d'ambiance, mais gros changement de gameplay avec ce Commandos: Origins, retour d'une série de jeux d'infiltration vénérable (le premier épisode datant de 1998) qui a presque su créer son propre genre. À savoir : contrôler six bonshommes plus ou moins en même temps et tuer des nazis.

Pourquoi s'y intéresser : on tue des nazis, suivez un peu. Mais blague à part, le genre du jeu de gestion d'escouade a bien changé depuis les premières versions de Commandos. Est-ce que cet improbable nouvel épisode sera à la hauteur de sa légende ? Réponse dans quelques jours.

Et sinon, y'a quoi d'autre ?

En toute logique, j'aurais dû placer South of Midnight et sa proposition de jeu d'action en stop motion dans les bayous sur fond de jazz très haut dans mes attentes de la semaine. Je les modère cependant un peu parce que ce pitch charmant nous est servi par Compulsion Games, qui avait déjà pas mal déçu avec un We Happy Few écrasé sous ses propres ambitions. Attendez peut-être les reviews avant de passer à la caisse, donc.

Le studio Ubik, connu pour ses jeux d'aventure assez expérimentaux, livre avec Leila une expérience narrative étrange, presque entièrement réalisée sous forme d'animation interactive. Attention cependant, le propos a l'air dur (la pochette du jeu faisant référence au courant artistique victorien des femmes noyées). Le studio promet d'ailleurs qu'il sera possible de sauter les scènes les plus dures et de les lire sous forme de résumé détaillé.

Dans le platformer frénétique PEPPERED: An Existential Platformer, il faut visiblement choisir entre sauver le monde des griffes du Dieu de la Mort ou trouver un job. On en est tous là, mon vieux.

Développé quasi en solo depuis 5 ans par un certain BenBonk, Slimekeep est un twin-stick shooter brutal, inspiré par les graphismes des jeux Game Boy. On y tue plein de slimes.

Tiny Garden poursuit le développement du genre des micro jeux de gestion apparu depuis quelques années : des titres dans lesquels vous devez développer des choses (ici un jardin) dans des espaces extrêmement serrés.

Habitant dans une région où le rail est assez sinistré, je suis bien content d'apprendre l'existence de ce Locomoto qui vous permet de créer le train de vos rêves et de gérer le voyage de vos passagers en prenant soin d'eux. Mon but dans la vie.

Toute première production de Mudita Games, Pilo and the Holobook est un jeu d'exploration coloré à destination des petits et des grands enfants, centré sur l'amitié et la découverte.

Qui a dit que les bardes étaient nuls à jouer dans les jeux vidéo ? Pas Traveler's Refrain en tout cas, puisque dans cet action-RPG signé Red Essence Games, votre héros est un redoutable zicos. Espérons qu'il soit prêt pour le luth final.

Douze longues années après le premier Monaco, les équipes de Pocketwatch Games reviennent avec une suite au concept assez similaire : perdez tous vos amis en essayant d'organiser et de coordonner des braquages.

Côté Early Access

Après quatre années de développement dont une en accès anticipé, le rogue-like tactique Sandwalkers fait enfin surface en version complète. Les early adopters ont souligné un jeu plutôt chouette et plutôt raccord avec ses ambitions. Je les crois volontiers.

Lui est passé par la case démo avant de se lancer en accès anticipé : le jeu de gestion de cinéma à l'ère de la création des grands studios américains, Hollywood Animal, se lance dans quelques jours.