C’est un fait bien connu du monde vidéo-ludique : l’utilisation de l’univers Warhammer ne rime pas toujours avec qualité. Games Workshop distribuant la licence à qui veut comme des bonbons à des enfants sages, on hérite souvent d’une flopée de jeux au mieux médiocres mais forçant bien comme il faut sur le coté Space Marines. Warhammer 40.000 Mechanicus sera-t-il du bon ou du mauvais coté de la force ? Réponses plus bas.
Warhammer 40.000 Mechanicus a d’abord eu la bonne idée de m’intriguer en choisissant deux aspects assez peu exploités de Warhammer 40.000 dans le jeu vidéo. Les Nécrons premièrement, qui seront les ennemis principaux (et seuls d’ailleurs) de l’histoire alors qu’ils sont souvent relégués au rang de clin d’œil ou d’ennemis secondaires. Mais aussi les Techno-Prêtres, sorte de division scientifique des Space Marines, mais qui n’ont rien perdu de leur coté bourrin. On retrouve donc notre brave escouade de NCIS de l’espace qui va tenter d’empêcher le Réveil (pas plus d’information à ce sujet mais quand les Nécrons décident de réveiller un truc en général ça pue) en allant tataner du Terminator de l’espace aux quatre coins de l’univers. Il n’est pas impossible que cette restriction drastique finisse par rendre le gameplay un peu répétitif mais malheureusement je n’ai pu voir qu’un seul combat et serais donc bien en peine d’en juger.
Niveau gameplay, il se découpe en trois phases. Dans la première, le joueur se prépare à l’assaut en choisissant les unités à emmener dans son escouade, mais aussi en personnalisant ses unités dans le plus pur style des figurines Warhammer, à savoir en rajoutant des équipements et autres augmentations cybernétiques qui sauront faire la différence dans la bataille. On peut aussi y changer de Cervo-Skull, ces charmants petits crânes qui vont permettre d’aller sonder l’ennemi pour trouver ses faiblesses, mais aussi de lui rajouter des effets ou tout simplement de lui asséner des dégâts.
Revue Nécronlogique
Une fois la petite équipe réunie et le (long) dialogue annonçant la mission passée, il est temps pour une phase d’exploration. Il s’agit alors de passer de pièce en pièce, pour y trouver à chaque fois des énigmes, des pièges, des choix, qui influeront sur la mission et sur les éventuels prochains combats. On y trouve par exemple des énigmes récurrentes où le joueur se voit proposé de choisir entre trois glyphes Nécrons. A la manière d’un scientifique étudiant un nouveau langage, celui-ci pourra repérer différentes parties des glyphes pour en tirer une signification et donc déterminer laquelle choisir pour quel effet. A savoir que plus nos aventuriers avancent dans le donjon (ou font des choix peu judicieux), et plus un compteur grandi, augmentant la difficulté du prochain combat.
Mais comme on est pas là que pour les vacances et qu’à un moment il faut bien se mettre à envoyer des méchants robots à la casse, le but est bien sûr de trouver dans le niveau le mini-boss qui s’y planque et de lui faire sa fête en passant sur le corps de tous ses autres petits camarades. On retrouve un gameplay tactique extrêmement exigeant ici, avec des ennemis plutôt forts et dont il va falloir trouver rapidement les faiblesses pour avoir une chance. De plus, une fois l’ennemi à terre, ne pas oublier de l’achever, les Nécrons ayant une fâcheuse tendance à revenir à la vie. Les combats offrent cependant une petite diversité d’objectifs, de l’escorte à la destruction d’objet en passant par le nettoyage en règle de la zone…
En résumé, Warhammer 40.000 est une bonne surprise pour moi parce qu’on sent que c’est fait par des gens qui aiment Warhammer 40.000 et qui ont un sens décent du game design. Ce qui, avouons le, n’était pas évident par expérience. De plus, on me souffle dans l’oreillette que les Cervo-Skulls pourraient servir de familiers, et qu’on pourrait même les caresser. Du coup vous me connaissez, il ne m’en faut pas beaucoup plus…
Chibi
Je me suis perdu dans le trou béant et sombre de l’internet, puis j’ai vu de la lumière et je suis rentré. Et maintenant je suis là, et je vous parle. La technologie est formidable, n’est-c
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