Mes premiers souvenirs de jeu vidéo remontent au début du siècle, sur la PS1 de mon beau-père, la manette Dualshock 1 entre les mains, sur Ace Combat 2. Depuis, j’ai fait pratiquement tous les épisodes canons, n’ayant loupé que celui de la Xbox 360. Inutile donc de préciser que j’attendais Ace Combat 7 : Skies Unknown. Et autant vous dire qu’avec ce jeu, j’ai commencé l’année au septième ciel.
Ace Combat, c’est donc ma madeleine de Proust, mais avec plus d’avions de chasse rutilants et des scénarios, aussi débiles que redondants, de guerre fictive. Toujours les mêmes méchants, toujours le même contexte, mais toujours déclamé avec un sérieux que ne renierait pas un certain Hideo K. Ace Combat 7 ne déroge pas à la règle : les méchants sont toujours les Belkaniens qui, pour se venger de leur défaite d’il-y-a 30 ans, détournent des technologies de drones de guerre et provoquent un conflit mondial en sous-main, qui se terminera par une alliance massive des pays belligérants pour leur botter les fesses. Oui c’est le scénario d’Ace Combat 4 et 5. Mais peu importe, il y a des beaux discours sur comment la guerre c’est sale, et surtout une pléthore d’avions de chasse surarmés.
Manette en main, le jeu revient aux fondamentaux, et propose donc ce gameplay purement arcade qui ne vieillira probablement jamais. Le jeu est réactif, rapide, nerveux, les sensations de vol sont sublimes, l’adrénaline coule à flots lors des situations les plus critiques, et on oublie temporairement son environnement et ses soucis le temps de se prendre pour Tom Cruise dans Top Gun. Le tout servi par une mise en scène magistrale, des cinématiques magnifiques, un Unreal Engine qui brille comme d’habitude, et une musique qui est la définition de l’épique. Ace Combat 7 est un blockbuster qui sait ce que les fans veulent et il marque le retour d’une licence qui était légèrement en pause depuis la fin de la génération précédente.
En bref, Ace Combat 7 m’a temporairement fait revenir en enfance, quand j’allumais ma vieille PS2 slim en rentrant du collège pour ne jamais finir la moindre mission car j’étais nul, avec mon beau-père qui me regardait jouer et ne cessait de me donner des conseils pour mieux piloter. Ce n’est peut-être pas le jeu le plus ambitieux de l’année, ni le plus profond, mais c’est celui qui, avec Star Wars, m’a fait me souvenir que je peux jouer aux jeux vidéo sans me soucier de s’ils sont importants ou intelligents, mais juste funs. Et ça fait du bien.
Tritri
Paradox, trains, Paradox, city builder, Paradox, espace, Paradox. Je suis un homme simple, aux goûts simples. Paradox.
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