Le 6 mars 2025, Konami sort une compilation contenant les remasters HD des deux premiers Suikoden. L’occasion de (re)découvrir ces RPG, sortis initialement sur PlayStation 1, en 1995 et 1998 au Japon. Personnellement j'y vois aussi une opportunité en or pour vous parler de Miki Higashino, compositrice principale derrière les musiques de ces jeux emblématiques.
La tâche n’est pas aisée tant la documentation à son sujet et ses interviews sont rares. Mais nul besoin d’un article excessivement long pour vous plonger dans son univers créatif qui, comme à l’accoutumée, s’étend bien au-delà des œuvres auxquelles on la rattache le plus souvent et que nous n'allons évoquer que brièvement.
C’est la même chanson
Une enfance candide et insouciante, à jouer dans la cour d’école, se faire gronder par les adultes, regarder l’horizon en espérant inconsciemment que le temps ne fera jamais son œuvre. Mais la noirceur du monde n’est jamais loin. Viennent alors les pertes, les drames et la guerre qui rendent adulte bien trop tôt. Il faut s’endurcir, s’entrainer, se préparer, pour se défendre et survivre. Voilà l’histoire qui nous est contée pendant que se joue Reminiscence à l’entame de Suikoden 2. Un morceau déchirant qui ne manque pas de faire remonter des souvenirs à toute personne ayant joué au jeu il y a 25 ans. Pour cette musique, et bien d'autres, il est impossible de ne pas évoquer la licence Suikoden lorsque l’on parle de Miki Higashino. Mais, si vous connaissez déjà la chronique, vous savez que nous sommes ici pour nous attarder sur le reste de sa carrière. Il va de soi que nous aborderons son travail pour ces RPG de Konami, mais avant cela, il y a bien plus à découvrir dans sa discographie : de belles surprises et de grands classiques auxquels vous ne rattachiez pas forcément son nom.

Il peut paraitre inutile, voire cliché, de démarrer notre histoire par la naissance de celle dont il est question. Mais pourquoi se priver de l’opportunité hautement satisfaisante d’entamer notre aventure un 1er janvier ? En 1965, à Takarazuka, en banlieue d’Osaka, pour être précis. C’est là que Miki Higashino est née, dans une famille mélomane qui va l’amener à apprendre le chant et le piano dès l’âge de 5 ans. Adolescente, elle poursuit dans cette voie en rejoignant un groupe où elle tient le rôle de chanteuse, compositrice et parolière. Portée par cette passion, elle sort diplômée en 1984 de l’Université de musique d’Osaka. Et si vous avez une impression de déjà-vu, c’est normal, puisqu’il s’agit de l’établissement où Yoko Shimomura finira sa formation 4 ans plus tard. Il y a donc potentiellement des enseignants qui ont eu Miki Higashino puis Yoko Shimomura comme étudiantes.
À cette époque, la jeune diplômée est captivée par les compositions de Steve Reich, considéré comme un pionnier de la musique minimaliste. Ses professeurs, bien plus intéressés par la musique atonale, vont se montrer dédaigneux face à son intérêt. Ce décalage avec ses enseignants l’amène à rechercher une forme alternative de composition musicale, loin des carrières classiques qui attendent les étudiants sortant de l’établissement. C’est dans cet esprit de rébellion qu’elle répond à une annonce pour un poste de compositrice à temps partiel chez Konami. De son propre aveu, Miki Higashino ne connaissait rien de l’univers des jeux vidéo au moment de se rendre à son entretien d’embauche. En sortant de là, elle ne se doutait pas qu’elle venait de signer pour une carrière de 18 ans au sein de la société qui la verrait inscrire son nom au Hall of Fame de la musique de jeu vidéo.
Highscore d’entrée
À l’époque, les compositeur·ices chez Konami n’étaient pas légion. D’abord portée sur la réparation et location de jukebox, la société avait commencé depuis peu à se diversifier en fabriquant des bornes d’arcade, avant de se lancer directement dans la conception de jeux. Lorsque Miki Higashino devient une employée de Konami, l’entreprise s’est déjà fait un petit nom après quelques succès comme Scramble ou Frogger et commence à lorgner du côté du marché des microordinateurs. Au sein d’une société en pleine mutation et expansion, elle rejoint un département audio aux effectifs faméliques. Cela peut expliquer que même novice dans le milieu du jeu vidéo, elle se retrouve en charge des musiques de son premier jeu, quasiment sans consigne ni contrainte autre que technique. Mais Miki Higashino n'a besoin d'aucun galop d'essai et démarre sa carrière avec ce qui deviendra un classique du jeu vidéo, le nouveau shoot'em up de Konami : Gradius.
Inspirée par l’univers sonore de Kraftwerk, elle signe une œuvre emblématique, composée d’arpèges rapides et adoptant le mode lydien. En choisissant cette échelle musicale, elle sublime les aventures du vaisseau Vic Viper d’une bande-son épique, mystérieuse et futuriste qui participe à mieux supporter l’extrême difficulté du jeu. 40 ans après, des morceaux comme Challenger 1985 (qui à un an près aurait été un titre malencontreux), Beginning of History ou Free Flyer continuent de raviver des souvenirs chez les joueurs et joueuses de l’époque. Énorme succès, le jeu gagne même un ticket pour une exportation hors du Japon sous le nom Nemesis, et a droit à des portages sur NES et quasiment tous les microordinateurs de l’époque. À noter que Gradius est le premier jeu à avoir eu le fameux Konami Code, intégré par Kazuhisa Hashimoto, qui en avait marre de ne pas réussir à avancer au fil des niveaux. Si Gradius est aujourd’hui encore une référence du shoot’em up, sa musique n’est pas en reste et a été citée par Motoi Sakuraba, Yuzo Koshiro ou encore Hitoshi Sakimoto comme une source d’inspiration. Pas mal pour un premier job.

Toujours en 1985, Miki Higashino compose les musiques de Yie Ar Kung-Fu, un jeu de combat excessivement difficile, que je vous évoque pour le principe mais qui n’est pas son travail le plus notable. L’année suivante, elle revient du côté du SHMUP, cette fois vertical, avec Knightmare, qui me fait penser à un proto Vampire Survivors. Si le jeu n’est plus spécialement populaire aujourd’hui, son thème principal continue d’inspirer des artistes adeptes des covers sur YouTube. Son travail suivant, Salamander, spin-off de Gradius, est aussi un SHMUP on ne peut plus nerveux, alternant défilement vertical et horizontal. Pour accompagner l’expérience de jeu, elle signe une nouvelle bande-son de haute qualité, démontrant un gain de maitrise en seulement un an. Son style est déjà reconnaissable, et on ne m’enlèvera pas de l’idée que son thème pour le 2e monde, Fly High, a été une inspiration pour le mythique Burning Heat de Gradius II, dont on suppose que Motoaki Furukawa est l'auteur.
Mais, pour revenir à Salamander, c’est surtout le morceau Starfield qui marque les mémoires. Une nouvelle fois, le jeu franchit les frontières du Japon, non pas dans une valise comme Carlos Ghosn, mais sous un autre nom, Life Force. En 1989, Miki Higashino revient vers la licence de ses débuts et signe 3 morceaux pour Gradius III, sous la direction de Seiichi Fukami. Malheureusement, les crédits du jeu et de la bande-son, se contentant d’un «Konami Kukeiha Club», il est impossible de dire précisément de quelles musiques il s’agit. Ce sera sa dernière participation au sein de la licence, mais en 1993, elle signe un arrangement pour l’album Gradius in Classic II qui voit le London Philharmonic Orchestra reprendre 50 minutes de musique des jeux de la série. Une écoute qu’il me faut vous recommander tant elle offre une toute nouvelle identité aux thèmes iconiques de Gradius et nous rappelle que les reprises orchestrales officielles de musiques de jeux vidéo n’ont pas attendu les Distant Worlds et autre Video Games Live pour exister (déso pas déso Tommy Tallarico).
Konami qui vous veut du bien
Retour en 1989 où Miki Higashino s’attaque au phénomène qui fait fureur dans les cours d’école et à la télé : les Tortues Ninja. L’exercice est nouveau pour elle, car il lui faut respecter les thèmes musicaux d'une œuvre pré-existante que tous les enfants connaissent par cœur, tout en étoffant sa proposition de nouvelles créations qui s’inscriront dans l’ambiance générale. Pas de panique, il s’agit bien de la version arcade du jeu Teenage Mutant Ninja Turtles et non de la version NES. Ce n’est donc pas sur des musiques de Miki Higashino que vous avez perdu le goût de la vie pendant que Donatello se faisait écraser à peine sorti des égouts alors qu’il était le dernier membre de votre quatuor encore debout.
Les TMNT, TMTC !
Pour son jeu suivant, elle rejoint une équipe de 3 personnes, ce qui montre l’évolution du département audio de Konami depuis son arrivée 5 ans plus tôt. Aux côtés de Hidenori Maezawa, Yoshinori Sasaki et Kozo Nakamura, elle signe la bande-son de Surprise Attack, un surprenant run 'n' gun futuriste qui propose d'étonnants niveaux bonus qui sont tout simplement des quiz de culture générale. Ça change des balades épileptogènes de Sonic et des démontages de voiture à coups de low kicks balayettes rotatifs de Street Fighter II. Détail amusant, si à cette époque il n’était pas rare de retrouver des pseudonymes dans les crédits des jeux, pour Surprise Attack c’est presque toute l’équipe qui s’est prêtée à l’exercice. Quiconque arrive à la fin du jeu (ou va sur YouTube) peut voir apparaître des noms improbables tels que : Heart Yoshinobu, Lambada Minakata, Stardust Masa, Prince Kukino, La Nakamur et Pretty Miki-Chang, dont vous aurez deviné la vraie identité.

Changement total d’ambiance en 1992 quand Miki Higashino signe des musiques pour quelques jeux destinés au Konami Learning System Picno, un hybride tablette/console de salon pour jeune public avec des jeux à vocation principalement éducative. Sorti un an avant la Sega Pico, le dispositif de Konami sera vite oublié, et la Picno 2 qui arrive sur le marché un an plus tard n’y changera rien. Après cette parenthèse, Miki-Chang revient au jeu vidéo plus classique en entrant dans l’ère du 16 bits avec des musiques pour Contra III et son premier RPG, Mōryō Senki Madara 2, centré sur la mythologie japonaise. Cette double expérience pour la nouvelle console de Nintendo lui est des plus pénibles en raison des outils nécessaires à la composition musicale pour ce support. Ne faisant pas dans la demi-mesure et ayant déjà prouvé son apport à la société, elle n'hésite pas à demander à sa direction à ne plus travailler sur des jeux Super Nintendo. Sa requête est accordée et l’amène à reprendre du service dans l’univers des Tortues Ninja avec la version Megadrive de Teenage Mutant Ninja Turtles: Tournament Fighters.
Parfait pour pousser tout le monde à répondre "Streets of Rage" en blind test.
La même année, elle gère toute la partie audio de Premier Soccer, qu’elle décrit comme le projet le plus agréable de sa carrière, principalement grâce au grand mélange de styles que le genre du jeu lui permet d'explorer. À cela s’ajoute une gestion totale du sound design pour une liberté complète sur toute la partie audio du jeu qui a participé à la rendre encore aujourd’hui enthousiaste quand elle en parle. Toujours avec un ballon rond, mais plus rebondissant, elle enchaîne en composant les musiques de Double Dribble sur Megadrive. Peu de temps après, elle rejoint l’équipe de Tokimeki Memorial, un titre majeur dans l’univers des jeux de drague qui va faire son retour sur Switch le 6 mai prochain. En partenariat avec Mami Kingetsu, la seiyuu qui incarne l’idole virtuelle Shiori Fujisaki, Miki Higashino replonge dans son passé de parolière. Les musiques du jeu, notamment celles chantées par Mami Kingetsu, font un carton auprès du public, à la grande surprise de la compositrice qui prend un plaisir fou en revenant à ses premiers amours.
La 108 dans les idées
En 10 ans, Miki Higashino a montré ses talents sur chacun des jeux auxquels elle a été affectée, en tant que directrice audio, compositrice, en solo et en équipe. Que ce soit sur des SHMUP, des jeux de sport, de drague, des beat them all et même un RPG, elle a toujours répondu présente. Il était évident que Konami allait faire appel à elle au moment de s’attaquer au marché du RPG sur PlayStation 1. Nous voilà en 1995, la nouvelle console de Sony, qui révolutionne l’industrie du jeu vidéo, vient à peine de souffler sa première bougie quand Suikoden sort au Japon. Final Fantasy VII ne sortira que 14 mois plus tard, et Dragon Quest VI est sorti une semaine plus tôt, mais sur Super Nintendo. Le créneau est encore libre, et il est hors de question pour Konami de passer à côté. Pour cela, quoi de mieux qu’un jeu reprenant l’histoire d’Au bord de l’eau, l’un des quatre grands romans classiques de la dynastie Ming. Dans cette œuvre de fantasy historique, dont les origines remonteraient au XIIe siècle, 108 bandits s’associent pour se révolter contre le pouvoir en place et sa corruption. Une histoire qui peut paraître difficile à adapter en RPG, mais pas pour le regretté Yoshitaka Murayama, qui l'enrichit de multiples inspirations supplémentaires, dont les œuvres de Tolkien.
Il y a beaucoup de choses à dire sur Suikoden, tellement que Jonathan Remoiville a écrit un livre dédié à toute la licence chez Third Editions. Alors, si l’histoire de la saga vous intéresse, vous savez vers quoi vous tourner. En ce qui nous concerne, nous allons nous focaliser sur le travail de Miki Higashino. Précisons cependant qu’elle n’est pas seule derrière les 58 morceaux de l’OST. À ses côtés on trouve : Hirofumi Taniguchi, Mayuko Kageshita, Koshi Tamawari et Tappi Iwase. Miki Higashino connait bien ce dernier, puisqu’ils ont déjà travaillé ensemble sur Contra III et Mōryō Senki Madara 2. Et si vous avez déjà joué à Metal Gear Solid, vous avez déjà écouté au moins une de ses créations puisqu’il a composé, entre autres, son thème principal. Miki-Chang n’est donc pas seule à la composition musicale mais elle n’en est pas moins à la tête de l’équipe audio du jeu. Et cette position lui permet d’être une des premières à en lire le script, ce qui lui a demandé deux jours entiers. Autant vous dire qu'elle a pu réaliser l’étendue de l'univers qu’elle et son équipe allaient devoir enrichir d’une ambiance sonore.

L’inspiration d’Au bord de l'eau amène à la décision de créer 108 personnages recrutables en référence aux 108 bandits du roman. Ils seront en réalité 111, dont 78 sont jouables en combat. Très vite, Miki Higashino s’oppose à l’idée d’offrir à la majorité d’entre eux un thème musical spécifique. Cependant, la multitude de paysages, de villes et de villages et le syncrétisme global qui se dégage de l’histoire l’inspirent davantage et lui offrent une autre justification pour un mélange des genres musicaux au sein de l’OST du jeu. On note tout de même une prédominance du style celtique qui deviendra caractéristique de la couleur musicale de la licence. La bande-son du jeu possède tout de même quelques thèmes de personnages, dont l’un des plus marquants reste Passacaglia. Rien d’étonnant, quand on sait que le PNJ auquel il se rattache est un de ceux qui ont le plus capté l’attention de la compositrice lors de sa lecture du script. Pour information, Passacaglia est le terme italien pour passacaille, une forme musicale lente du XVIIe et XVIIIe siècle, dont l’exemple le plus connu est probablement la Passacaille et fugue en do mineur BWV 582 de Jean-Sébastien Bach. Un an à peine après la sortie de la PlayStation 1, Suikoden place la barre très haut dans une ludothèque qui manque encore de grands noms du RPG et sa bande-son participe fortement aux retours positifs par la presse spécialisée et le public. Mais l’heure n’est pas à un repos bien mérité pour Miki Higashino, qui enchaîne en rejoignant l’équipe de Vandal Hearts au sein de laquelle elle compose 9 morceaux, dont l’excellent Diego's Reminiscence.
La jaquette US du jeu me fera toujours rire.
Après le succès de Suikoden, il était évident que Konami n’allait pas en rester là. Mais entre temps, Squaresoft a tapé très fort avec les sorties de Saga Frontier, Final Fantasy Tactics et surtout Final Fantasy VII. Pour répondre à cela, le nouveau RPG de Konami se veut plus grand et plus étoffé que son prédécesseur. On pourrait supposer que cela implique une plus grande équipe en charge de la bande-son, mais il n’en est rien. Au contraire, Miki Higashino se retrouve à travailler seule sur la grande majorité du projet. Elle est épaulée par Keiko Fukami, uniquement sur 7 morceaux. Idem pour les arrangements où elle se partage le travail avec Atsushi Sato. Encore plus de régions, de villes, de personnages marquants, Suikoden 2 est une montagne, là où son aîné était une colline. Pas de quoi faire peur à l'expérimentée compositrice qui démontre une nouvelle fois l’étendue de son talent le long de 98 morceaux, parmi les 105 de l’OST, et plus de 4 heures de musique. Ce travail titanesque qui accompagne les aventures de Riou (protagoniste que l’on peut renommer à sa guise), Jowy et Nanami devient l’œuvre la plus connue de la compositrice et celle qui fait enfin ressortir son nom.
Le nom complet c'est Dandy Richmond La Raclette
Aujourd'hui encore, des titres comme Dandy Richmond, avec son côté jazzy, La Passione Commuove La Storia, thème de fin chanté en italien, ou encore le délicat Moonlit Night Theme continuent de résonner dans la tête des joueurs et joueuses de l’époque. Le retour du PNJ préféré de la compositrice, Neclord, signifie aussi celui de son thème, cette fois de manière plus énergique sous le titre Gothic Neclord. Quant à Reminiscence, je vous en ai déjà parlé en introduction. Notons tout de même que sur ce morceau, c’est Miki Higashino elle-même que l’on entend au piano. Après ce deuxième opus, la compositrice passe définitivement le flambeau, notamment à Michiru Yamane pour la suite de la licence. Mais en 2000, elle signe tout de même les musiques de Gensō Suikogaiden 1 et 2, des visuals novels se déroulant en parallèle des évènements de Suikoden 2.

2 ans plus tard, après 18 ans de carrière chez Konami, avec à son actif une discographie impressionnante et débordante de qualité, elle démissionne pour se consacrer à sa famille. On ne la retrouvera au crédit d’un jeu que 3 ans plus tard aux côtés de Yasunori Mitsuda à la composition de 10000 bullets, dirigé par Yoshitaka Murayama. Mais au diable la chronologie, c'est en 2002 que je voudrais terminer cet article, juste avant sa démission. Comme un symbole, son dernier travail pour Konami est un arrangement pour piano de Challenger 1985, son premier morceau composé pour Gradius. Et comme il me fut très satisfaisant de débuter cet article un 1er janvier, je pense qu’une carrière chez Konami qui débute et se termine sur un même morceau mérite de le clôturer.
30:47 pour la partie arrangée par Miki Higashino.
Vous pouvez retrouver cet article au format audio dans le lien ci-dessous :

Rifampicine
Je vous dirais bien ce que j'aime comme style de jeux mais ça change toutes les 6 heures. Alors disons que j'aime aussi beaucoup les musiques de jeux vidéo et écrire dessus.
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