Bienvenue dans l’Expresso. C’est ici que vous retrouverez un petit condensé de l’actualité de la journée, rédigé par un rédacteur différent à chaque fois. Le rédacteur du jour choisit jusqu’à 5 news qui l’ont marqué et vous donne son avis sur chacune d’entre elles. Aujourd’hui : La compilation .Hack se pavane, Travis Touchdown revient, et j’ai passé une quasi nuit blanche alors je vais juste vous parler de trucs très japonais dans l’âme, parce que je suis un vilain Otaku et c’est ce qui me demande le moins d’énergie.
.Hack G.U Last Recode approche à pas feutrés
Ca ne parlera qu’à ceux qui s’intéressaient à la Japanime et aux JRPG de niche du début des années 2000, mais la série des .Hack de chez CyberConnect2 était un gros vaisseau amiral du concept d’oeuvre transmédia encore balbutiant à l’époque. C’était également un pionnier du genre « Isekai », ces œuvres de fiction où des japonais se retrouvent projetés dans d’autres mondes ou piégés dans des jeux vidéos, qui foisonnent aujourd’hui (pensez Sword Art Online, Grimgar, Re:Zero, etc.)
Les premiers jeux de la série .Hack étaient accompagnés d’une série télévisée animée à gros budget, de romans, de mangas, le tout décrivant la vie d’un MMORPG qui avait une vilaine tendance à ne pas laisser sortir ses joueurs vivants de l’expérience. Bien trop en avance sur son temps, .Hack proposait une sorte de prototype des jeux épisodiques que nous connaissons habituellement, fragmentant l’expérience en plusieurs jeux gérant les exports de sauvegarde, à la fastidieuse époque des cartes mémoire PS2.
MMORPG offline, le jeu avait une structure déroutante, nous faisant incarner un joueur se créant lui-même un avatar dans un Dungeon RPG, et gérant à la fois sa vie quotidienne et sa vie dans le jeu. Pas désagréable à jouer, la série des .Hack souffrait surtout du fait de faire passer le joueur quatre fois à la caisse pour un même jeu, chaque expérience ne proposant qu’une poignée d’heures de jeu et un contenu assez pauvre.
Pour ceux qui n’ont pas déjà décroché au bout de trois paragraphes, sachez qu’une compilation des trois jeux de la sous-série .Hack G.U débarque dans quelques semaines chez nous (inédite en France où la franchise avait été accueillie avec l’indifférence polie de tout RPG sortant en face de FFXII, Suikoden V et Persona 3). Pas de miracle, malgré une tonne de contenu inédit annoncé depuis quelques jours, le jeu reste un DRPG de 2007 avec des décors vides, des textures lissées mais simplistes et un gameplay très répétitif. Ne vous attendez pas au jeu du siècle mais plutôt à une petite curiosité de rentrée pour amateurs de vieux jeux nippons. Rendez vous le 3 novembre pour une sortie mondiale en exclu sur PS4.
Retour de Travis Touchdown, pour une suite / spin-of de No More Heroes
Injouable et génial, beauf et sophistiqué, à la fois complètement casu et hardcore, difficile de dire ce qui faisait la formule magique du diptyque No More Heroes sur Wii. Peut-être l’oeuvre la plus connue et la plus abordable de l’étrange Suda 51, ces Beat Them All mettaient en scène un loser magnifique, Travis, devenu par hasard tueur à gage aux prises avec ses semblables dans une improbable compétition à la Higlander. Il ne pouvait en rester qu’un, et il est vrai que lors des deux jeux composant la série, Travis avait pas mal fait le ménage chez ses opposants, entre une virée au vidéo-club et des mini-jeux de nettoyage d’égouts.
Et pourtant, au milieu du déluge d’annonce d’indés annoncés sur Switch il y a deux jours, nous n’avons pas manqué de remarquer le retour (pas vraiment) surprise de l’ami Travis, dans un spin-of nommé tout simplement Travis Strikes Again prévu pour l’an prochain, soit huit années tout de même après le deuxième épisode. Ca a l’air… Eh bien aussi fou furieux, stupide et jouissif qu’à l’époque.
Ailleurs dans l’actu
- On a du gameplay pour la version chibi de FFXV pour tablettes et téléphones, bon, eh bien sans surprise, c’est un peu difficile de prendre ça au sérieux.
- Nippon Ichii Software, qui avait totalement lâché Nintendo à l’époque de la Wii / Wii U (on les pardonne) fait un retour fracassant et annonce une foule de choses sur la décidément très courtisée Switch.
- La nuit blanche, c’est parce que mes voisins ont passé la soirée, puis la nuit, puis la matinée à faire une fiesta années 80 de ploucs intersidéraux qui a dégénéré en baston d’ivrognes sur le parking. Bonne ambiance, et big up aux Donuts Cops du coin pour ne pas avoir levé le petit doigt. Mais sinon ça va, je suis au top.
zalifalcam
J'aime les jeux double A, les walking simulateurs prétentieux et les JRPG, et plutôt que de me soigner, j'écris à leur propos.
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